02 - Bali



Bali : Enfer et Paradis !


DIMANCHE 9 SEPTEMBRE

Dernier levé à Singapour… Et pas des plus reposants : petit dej express puis vers 9h départ en accéléré à l’aéroport. Pour faire des économies, on a décidé d’y allé en métro et non en taxi. La descente sociale est rude entre l’image de notre hôtel des premiers jours et celle de nous deux courants dans le métro en traînant à bout de bras nos valises…  Mais c’est ça aussi l’aventure et c’est plutôt marrant, même si alors que nous pensions être ‘’larges’’ nous sommes finalement arrivés in extremis au comptoir d’enregistrement…

Bref, bye bye Singapour et bonjour… Bali ! Aaaah Bali, le soleil, la plage… le paradis quoi. Ou pas ! En tout cas pas pour tout de suite. L’arrivée sur l’ile est une vraie torture pour les néophytes que nous étions (mais nous ne nous y laisserons plus prendre, si d’aventure nous revenions dans le coin…).

En effet, à l’arrivée sur l’ile il faut payer immédiatement un VISA, soit en Dollars, soit en Roupies indonésiennes ou encore en carte bancaire… Mastercard uniquement ; la belle affaire, il y en a pour 50 euros environ mais nous n’avons aucun de ces moyens de paiement ! Le temps de trouver un distributeur, un gros porteur déversant au moins 400 nouveaux passagers arrive et évidemment une grande partie nous passe devant. C’est précisément ici que notre cauchemar commence. Une première file d’attente d’une trentaine de minutes pour acheter le VISA, s’en suit une seconde, bien plus horrible, qui nous fait faire quasiment du sur-place pendant près de deux heures pour passer les douanes et ensuite une troisième –anecdotique, une dizaine de minutes à peine- pour passer les bagages au rayon X (alors qu’ils sortent de la soute a bagage d’un avion mais bon, passons…)

Une fois toutes ces interminables étapes réalisées on sort enfin de ce maudit aéroport pensant que nous allions pouvoir souffler. Perdu ! Le cauchemar continu car en sortant nous sommes presque agressés par une cinquantaine de rabatteurs souhaitant nous imposer un taxi, et nous empêchant quasiment d’avancer, a la recherche désespéré d’un bus. Les gens sont énervés, agressifs ; l’endroit est sale, bruyant, puant. Mais où est mon paradis ? Pour l’instant nous en sommes très loin et on finit par découvrir –ou croire sur parole- qu’il n’y a pas de réseau de bus à Bali. On s’engouffre donc dans le premier taxi que l’on trouve, juste par principe : c’est nous qui l’avons choisi, on préfère ! Ce dernier nous emmène donc directement à notre hôtel pour un prix forfaitaire négocié au départ : 50 000 roupies. J’ai du mal à le croire mais c’est bien la somme qu’il me réclame à l’arrivé. 50 000 roupies équivalent à tout juste 4 euros pour une quinzaine de Km. Si on avait su, on aurait pris un taxi dès le départ…

De l’enfer… au paradis !

Enfin bref, toute cette aventure aurait pu bien mieux se dérouler si les autorités indonésiennes faisaient un minimum le ménage au service des douanes : des files d’attente digne de ce nom au lieu du capharnaüm auquel nous avons eu le droit, des douaniers ne prenant pas de pauses toutes  les dix minutes -et au passage un peu plus de postes ouverts (vu le prix de la main d’œuvre et le prix du VISA ce serait loin d’être un luxe…)- et pour finir une meilleure organisation de la ‘’dépose Taxi’’ qui est d’ailleurs inexistante, le tout couplé il faut bien le dire à une prise d’informations préalable de notre part. Mais non, au final, après avoir atterrit sur Bali à 14h45 précise, ce n’est que vers 18h30 que nous découvrons enfin notre hôtel (situé pourtant a vingt minutes…)


Ça y est, le paradis est la ! La région de Kuta est très (trop ?) touristique et est particulièrement connue pour y faire la fête… pas vraiment l’endroit idéal pour des couples en lune de miel recherchant le calme. Mais notre hôtel lui, échappe à toute cette folie. Situé au calme, face à la mer et ses couchers de soleils sublimes, tout en restant à quelques minutes des commerces et restaurants. Tout son personnel va nous faire changer d’avis en quelques secondes à peine sur les balinais : tiens, mis à part les rabatteurs agressifs, les Balinais sont… gentils ! Adorables même. Toujours souriant, souhaitant juste rendre notre séjour agréable… et ici ce n’est pas qu’une formule toute trouvée inscrite sur des brochures, c’est une réalité, c’est encré en eux et on la retrouvera partout où nous iront tout au long de notre séjour… sauf dans la rue, ou les rabatteurs sont toujours là, partout, rodent, a l’affut, guettant la moindre sortie de touriste d’un quelconque endroit pour lui proposer dans la demi-seconde : ‘’Yes car’’ faisant le geste devenu insupportable à la fin du séjour d’un volant en action. Bref, vous l’aurez compris, cet aspect de Bali est très énervant, probablement le pire acharnement commercial qu’on est subit à travers nos différents voyages, reléguant même les vendeurs ambulants sur les plages de Tunisie au statut de « rigolos du commerce ». Bien évidemment, quand ce n’est pas pour proposer une ‘’voiture’’, il y a toujours autre chose à nous vendre : lunettes de soleils, montres, t-shirts, palmes (…) quand ce n’est pas carrément des drogues plus ou moins douces.
Vous l’aurez compris ce côté-là de Bali m’aura passablement énervé, d’autant plus qu’il occulte presque les vrais commerçants qui font eux tous les efforts pour offrir un service vraiment irréprochable dans tous les domaines.


Bon, revenons à notre paradis… notre premier hôtel –pour seulement 5 jours malheureusement- nous remet la clé de notre chambre et avec elle des tickets pour des repas gratuits chaque jour de la semaine, des bières, un tour de banana boat,  un massage de 30 minutes, des transferts vers les autres plages… Bref, pleins de cadeaux auxquels on ne s’attendait pas et qui font vraiment plaisir, d’autant que nous avons pris l’un des hôtels les moins chers du coin…

Toute cette gentillesse nous fait vite oublier la galère de l’aéroport, et c’est donc rassurés que nous irons manger ce soir –non sans un petit tour sur la plage pour voir un magnifique ciel bleu d’après coucher de soleil. Après tout ça, retour à notre chambre (ou l’équipe avait préparé sur notre lit deux jolies serviettes en forme de cygnes pour nous accueillir dans le cadre de notre lune de miel, jolie attention) pour un dodo bien mérité...

LUNDI, MARDI ET MERCREDI : 
LES LÉZARDS, C’EST NOUS !


Ces trois premiers jours sur l’ile auront surtout servi à… ne rien faire, ou presque ! Oui, on sait « Bali est une île magnifique », ou il « y a plein de choses à visiter »… mais nous ce qu’on veut, c’est du repos, du farniente, du soleil, de la mer, de la piscine, de la glandouille… bon, je m’arrête là, vous aurez compris l’idée J un an qu’on est pas parti au soleil (ni presque pas parti tout court d’ailleurs) faut dire, ça laisse des traces. On profite donc de ces trois jours calmement, pour se ressourcer, se reposer, profiter de chaque instant. On alterne entre séance de bronzage, lecture de nos livres respectifs, siestes au soleil (les meilleurs !) ; un peu de shopping par ci-par-là, notamment notre équipement de snorkeling, qui devrait nous servir ici mais aussi et surtout en Australie et plus tard peut-être en Thaïlande...


Durant ces trois jours, on apprécie de plus en plus la gentillesse des balinais, la qualité de leur cuisine et notamment de leurs spécialités (en plus très bon marché puisque 10 à 15 euros suffisent pour un repas complet avec boisson et dessert pour deux personnes). On profite de chaque instant et c’est un vrai bonheur. On décide bien sur –c’est plus fort que nous- de s’accorder une toute petite journée pour sillonner quelques merveilles de l’ile et on réserve notre voiture pour jeudi. On profite de notre bronzage naissant pour faire une petite séance photos mercredi soir sur la plage, devant le coucher de soleil… (et oui, chacun son tour Fifi J)
On prend quand même un peu de temps pour chercher un nouvel hôtel pour nos deux dernières nuits (vendredi et samedi) : nous avions réservé le nôtre pour 5 jours et attendions de voir. Finalement, nous plaisant tellement, on décide d’y rester les deux dernières nuits mais pas de chance : l’hôtel est complet pour le week-end. On se met alors en quête d’un toit pour dormir, visitons deux ou trois hôtels mais devant les prix exorbitants nous décidons de faire comme pour le premier en réservant l’un des moins cher parmi les bons hôtels sur Booking. Les avis Trip Advisor sont bons, pour nous c’est l’essentiel. 

Les trois jours de farniente se passent sans encombre et le soleil est (presque) toujours présent avec une température moyenne de 30 degrés… vive les vacances !


JEUDI 13 SEPTEMBRE : « LOIS, I’M YOUR DRIVER »


C’est le grand jour pour notre round-trip de l’ile. Nous détestons les circuits organises donc pas question de partir en car sillonner les routes escarpées de l’ile des dieux. On a donc cherché ce qui était intéressant à voir et j’étais prêt à louer une voiture. Mais c’était sans compter sur la détermination de Marianne qui n’était pas rassurée par cette idée. « Ils roulent tous comme des dingues ici… » Pour le coup elle n’avait pas tort. Du coup,  lundi, nous avons réservé ce qui se fait le plus ici : une voiture privée avec chauffeur. Rien que ça… La classe, si ce n’est qu’ici c’est d’une banalité absolue et surtout c’est très accessible. Notre trip, qui sortait un tout petit peu des sentiers battus, nous a couté 48 euros tout compris : le chauffeur, sa voiture confortable et l’essence. On a réellement bien fait : même si j’aime la liberté d’avoir sa propre voiture, les codes de conduites ici sont à des années lumières de ce que nous connaissons et nous aurions soit perdu du temps, soit beaucoup plus si nous avions louer directement une voiture (ce qui d’ailleurs est difficile en soi car très peu de loueurs sont présents ici)

Donc 7h30 ce jeudi notre chauffeur nous attend de pied ferme à la porte de notre hôtel. Ponctuel. Il parle très bien l’anglais ce qui va faciliter nos échanges, et nous permettre surtout de nous entraîner avant l’Australie. C’est d’ailleurs la partie du concept qui nous aura le plus séduit : pouvoir discuter avec un local pendant 8 heures d’affilé est assez rare et c’est très enrichissant.

Lois, intarissable sur la géographie, le football européen –et particulièrement français- fan de l’OM et d’Anguun (chanteuse indonésienne…) nous a appris un tas de chose sur son pays : notamment que c’était le 5eme plus peuplé du monde, ce qui nous a vraiment surpris. Mais aussi entre autre, que la troisième plus grosse industrie de l’Indonésie est le pétrole (après le tourisme et l’agriculture) ; grâce à lui, on sait comment fonctionne les récoltes dans les rizières, présentent partout sur l’ile de Bali, ou encore qu’une écrasante majorité d’Indonésiens est musulmans alors que Bali est la seule île à être majoritairement composée de catholiques. Il faut dire, et cela nous a plutôt surpris, que la religion doit être choisie et qu’elle est marquée dès son plus jeune âge sur sa pièce d’identité. On peut en changer, mais l’athéisme n’existe pas : il faut en choisir une !


Ce n’est qu’une petite partie des choses que nous avons appris durant cette journée. L’excursion elle, ne fut pas forcement fameuse : la première étape nous mène à Tulamben permettant de snorkeler a proximité de la plage. Le vrai intérêt du lieu est en fait la possibilité de voir facilement une épave échouée dans les environs et rendue à la mer par un orage après qu’elle eut été remorquée. C’est donc l’un des rares endroits au monde où l’on peut en voir une à une si faible profondeur. Mais il faut quand même plonger en bouteille, ce que Marianne et moi ne souhaitons pas faire pour différentes raisons. Ne reste donc que le snorkeling permettant de voir deux ou trois poissons à peine colorés… je deviens peut-être difficile mais après la barrière de corail australienne difficile d’être comblé par ce qu’on trouve ici ; d’autant que la « plage » n’est guère plus réjouissante entre galets, détritus et surtout vendeurs à la sauvette, décidément présents partout… 


Donc mauvais choix mais ce n’est pas grave, on reprend la route et cette fois direction une petite plage très peu connue, très mal indiquée et très difficile d’accès : la plage de Patir putah… Le chemin final qui y mène devait selon les guides être emprunté à pied mais Lois, qui semble bien connaître les lieux, n’hésite pas à y aller avec sa voiture… ça balance dans tous les sens, mais nous ça nous va bien : on est déposé directement devant une mer bleu turquoise paradisiaque et sa plage de sable blanc… Un vrai bonheur qui renvoi davantage encore l’escale précédente au rang d’erreur de parcours.  Après un déjeuner dans un restaurant à l’hygiène plutôt moyenne, nous profitons de l’endroit, vraiment magnifique, calme, paisible. 


Après ce bon bain de mer revigorant, nous retrouvons Lois en pleine sieste puis repartons pour notre dernière étape : voir le coucher de soleil sur le Temple de Tempa Lot, l’un des plus beaux parait-il. Arrivés sur place, nous sommes étonnés de découvrir un lieu ultra touristique, ou fourmille échoppes de souvenirs en tout genre et même plus étonnant encore de grands magasins de marques… Malgré ce cote business, l’endroit est agréable et le temple est quant à lui très discret ; on le voit peu, on est un peu déçu, mais bon on respecte, c’est avant tout un lieu de culte. Lois nous expliqua d’ailleurs en venant que ce temple avait été édifié en l’honneur d’un jeune hindou au nom imprononçable venu à Bali enseigner les arts religieux, et qui avait pour habitude de prier à l’emplacement même du temple. On profite donc du coucher de soleil en étant plutôt bien placés malgré le monde puis regagnons après un peu de shopping Lois qui nous ramène sains et saufs à notre hôtel. 


Le plus intéressant finalement aura été de croiser sur notre route de nombreuses rizières, la plupart en terrasses... offrant des paysages dignes de cartes postales, mais aussi et surtout des singes ! En pleine nature, a différents endroits dont un avec toute une famille. Au milieu des villes, traversant les routes et vivant avec les locaux. Cette rencontre -une première pour nous- va nous marqué pour longtemps.



Mine de rien, l’agitation de Kuta nous a presque manqué ; on file donc manger au restaurant puis direction les rues commerçantes animées de la ville pour une promenade shopping et dessert sympathique ; cette dernière nous fait d’ailleurs passée devant la discothèque ou a eu lieu un attentat en 2002, devenue maintenant un parking. Le gouvernement a fait installer une petite place juste en face avec une grande plaque en l’honneur des personnes disparues lors de l’explosion. Des jeunes pour la plupart, dont une majorité d’Australiens et entre autres 4 français, qui étaient la simplement pour faire la fête, s’amuser sans faire de mal à personne, et qui malheureusement ont perdu la vie… Quel gâchis !

 
Nous finirons notre promenade plus tard avec un délicieux dessert puis regagnerons notre chambre pour une bonne nuit, complètement exténués par notre journée marathon…



VENDREDI 14 SEPTEMBRE : LE DÉMÉNAGEMENT



Malgré la fatigue, nous nous levons de bonne heure ce matin la… Après un p’tit dej au Starbuck’s du coin, nous filons retrouver le photographe… Il a fait du plutôt bon travail, avec de beaux montages plutôt bien faits. Nous nous laissons donc faire et en prenons quelques-unes, après une âpre négociation, qui portera ses fruits d’ailleurs. Juste le temps de profiter d’un dernier bon bain de soleil dans cet hôtel, qu’il nous faut déjà retourner à la chambre pour finir les valises –de plus en plus grosses on dirait- et c’est parti pour le check-out.  



Nouveau taxi, nouvelles négociations… en insistant a peine, on arrive à passer de 8 à 3 euros la course… 10 minutes plus tard nous voilà arrivé à notre hôtel : magnifique ! Tout neuf (ouvert il y a a peine six mois), bon marché (c’était l’un des moins chers à être disponible à Kuta...) nous sommes encore une fois ébahi devant l’esthétisme des hôtels Balinais et toujours par leur gentillesse. L’accueil est irréprochable, souriant et agréable. Un sans-faute ! Qui s’accentue davantage lorsque l’on arrive dans notre chambre : ultra moderne, ouvrant presque sur la piscine,  là encore, une petite attention avait été prévue pour notre lune de miel : les serviettes en forme de signe sont toujours là, mais sont en plus complétées par des pétales de roses et deux jolies peluches disséminées sur nos oreillers. A partir de ce jour, ces peluches seront nos mascottes et nous représenterons durant notre tour du monde, se mettant, comme nous, en situation de vacancier...
 


La journée est déjà bien entamée et nous décidons de la finir au bord de la piscine, alternant à nouveau entre sieste, lecture et plongeon. Très agréable, la piscine constitue quand même le principal défaut de cet hôtel : sa conception fait qu’elle est vite à l’ombre. Les transats, en revanche -bien plus confortables que ceux de notre précèdent hôtel- invitent à la détente !
Le soir nous partons manger dans un restaurant situé non loin de notre nouvelle adresse : Marianne tente à nouveau une spécialité locale, le mie-goreng ; un délice, tout comme mon plat d’ailleurs. Nous les compléterons par un bon et copieux dessert… Mauvaise idée : au retour à la chambre, le comble de la gentillesse balinaise atteint son paroxysme lorsque frappe à la porte un employé de l’hôtel. En ouvrant la porte, il s’écrie d’une timide voix « Happy honeymoon » (joyeuse lune de miel) et nous présente un magnifique gâteau en chocolat. Bien que rassasié par notre repas du soir, nous nous forçons à le manger, tant il a l’air bon (et il l’était !) Vraiment la plus belle attention qu’on est eu à ce jour…
C’est donc tout heureux que nous nous coucherons ce soir-là, après un fou rire du au comique de la situation générée par le « Happy honeymoon »

Nos mascottes aussi ont eu le droit au gâteau...
  
SAMEDI 15 SEPTEMBRE : 
LA JOURNÉE AVAIT SI BIEN COMMENCÉE !

La piscine de notre nouvel hôtel...
Réveil un peu brutal pour Marianne. Ce bel hôtel a le défaut du neuf : les murs sont fins ! Si fins qu’un petit garçon - qu’on détestera toute la fin de notre séjour – réveilla Marianne en hurlant au petit matin. Pour ma part, sommeil bien plus lourd et il en faut bien plus pour me réveiller. Je finis quand même par émerger et après un excellent petit déjeuner –inclus avec la chambre en plus- c’est journée détente avec encore cette alternance de rêve entre piscine, lecture et sieste au soleil. C’est toujours le pied… 



Vers 15h, après avoir à nouveau mangé une spécialité locale, le mie-goreng, moins bonne que la veille d’ailleurs, nous continuons notre journée alternant entre baignade puis shopping ou en profiteras pour ramener quelques souvenirs (je commence à comprendre pourquoi la valise grossit davantage chaque jour…). Nous finirons la journée devant un mémorable coucher de soleil, magnifique il faut bien le dire, disparaissant à l’horizon de l’océan. Mais c’est surtout parce que durant cette religieuse contemplation, perchés sur des rochers accessibles uniquement à marée-basse, j’ai été une fois de plus fidèle à ma réputation. Mes lunettes de soleil, toute neuve, de marque (c’est la première fois que je m’achetais des lunettes de qualité…) sont tombées entre les rochers. Et malgré les nombreux obstacles qui auraient pu me sauver la vie (ça aurait été trop simple…) elles ont tout simplement disparues, tombant probablement sous l’un des rochers et devenant ainsi inaccessibles. Bref, la pilule fut dure à avaler, et 5 jours plus tard je ne m’en suis pas complètement remis…

Le coucher de soleil maudit...

On essaiera, comme toujours dans ces moments, de faire « contre mauvaise fortune bon cœur » puis, après une douche dans notre chambre, on trouvera un super resto pour notre dernier soir à Bali : cadre super, grand canapé moelleux et confortable juste pour nous, face à la plage… Le tout à des prix locaux et toujours avec le service impeccable. 

Restaurant confortable... et délicieux !

DIMANCHE 16 SEPTEMBRE : 
L’ENFER DE AÉROPORT 2, LE RETOUR

C’est notre dernier jour à Bali ! Et l’avantage de faire un tour du monde, c’est que dernier jour ne signifie pas fin des vacances, mais début d’autre chose… Nous nous levons donc assez tôt pour en profiter un maximum, préparons nos bagages puis fonçons direction le petit déjeuner. Toujours aussi bon, nous profitons ensuite une dernière fois de la piscine, un peu de repos puis c’est déjà l’heure de rendre notre chambre. Nous profiterons encore un peu des installations de l’hôtel, et décidons pour le déjeuner de retourner au restaurant de vendredi soir, que nous avions trouvé si bon ! Ce sera donc mie-goreng pour chacun, toujours  un régal. Faut absolument qu’on trouve la recette quand on sera en France…

Au resto du bon mie-goreng...
 
Bref on a beau reculer l’échéance le plus possible, il faut se rendre à l’évidence : nous allons retrouver le cauchemar de cet horrible aéroport. Nous sommes donc en route en taxi, qui nous apprendra d’ailleurs qu’un nouvel aéroport international est en construction, juste à côté de l’actuel. Ce qui explique peut-être –en partie- la mauvaise organisation de celui-ci. Bref, cette fois ci la plupart des étapes se sont passées correctement. Aucun rabatteur ne s’intéresse à nous, à croire qu’ils se fichent de ceux qui partent, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Enfin, c’est trop beau pour être vrai ! Effectivement, les Balinais nous réservaient encore une bonne surprise finale : une fois passé toutes les étapes et dépenser nous dernières roupies, on nous réclamé juste avant la douane 300 000 roupies pour… sortir du territoire. Après les 500 000 pour pouvoir y entré, il faut encore débourser pour en sortir… Dommage de ne pas l’avoir su avant, il a fallu sortir de l’aéroport pour trouver un distributeur et repasser les contrôles de sécurité… Décidément,  maudit aéroport ! Bref, on a fini par décoller et quitter Bali… direction notre nouvelle étape, Darwin, ou le retour en Australie. On sera sur place à 22h45. Mais ça, ce sera une autre histoire.

Les mascottes dans l'avion...


NOS PHOTOS DE BALI
 (Diaporama en Flash, ne fonctionne pas sur Iphone et Ipad - Pour les utilisateurs Apple, essayez ce lien)

11 commentaires:

  1. J'ai pa eu ma newsletter ! Heureusement que FB m'a averti de la mise à jour ! Lol. Gros bisous. Et steve, m'oublie pas please. J'attend ton mail. ����

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  2. Super votre periple et les bien les explications..... Par contre sur l ipad non plus le lien ne fonctinne pas ...merci apple!!!! Grrrrrr

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  3. J'veux encore des photos ! j'kiff ! bon j'ai eu ma newsletter ca va ! hihi.

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  4. mdr le passage aux douanes! mes pauvres loulous!

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  5. récit très agréable à lire, détaillé, on s'y croirait.. et belles photos continuez M ST M

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  6. Les Lunettes, tiens tiens elle n'auront pas tenu longtemps...étonnant ^_^
    Biz à vous
    Hassaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan

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  7. Merci pour ces belles images et bonnes histoires...Cela nous occupe au travail !!!
    Ps : devine qui nous sommes?

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  8. Il est top votre blog...
    ça donne trop envie :)
    profitez bien!!!
    Des bisous de nous... presque 3 ;)

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  9. Kikou mon cousin et ben dis donc sacre voyage et ce n'est pas finit!!!!! En tout cas votre récit est très agréable a lire c vrai on s'y croirait!!!! Continuez comme sa car on a l'impression d'être en vacances!!!!! En ce qui concerne les lunettes cela ne m'étonne pas de toi mon cousin MDR!!!!!! Un gros bisous a vous 2!!!!!! PS: pensez a moi en Australie les amoureux!!!!

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  10. Super vos photos et ça fait plaisir de lire vos aventures, je voyage un peu par procuration.. J'ai hâte de lire le périple OZ!! (PS: la religion dominante à Bali c'est l'hindouisme! pas le catholicisme)
    Bisous Juliette

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