BIENVENUE EN
NOUVELLE-ZELANDE !
DIMANCHE 21
OCTOBRE :
LENTE, LENTE, LENTE DÉPRESSION
(pour ceux qui connaissent TPMP lol)
Nous nous sommes couchés à 2 heures du matin cette nuit pour préparer notre
séjour ici… Entre la dernière nuit à Adelaïde et la journée d’hier dans les
aéroports, on peut donc dire que nous sommes bien fatigués. Le réveil ne sonnant
pas (enfin, oublié par Marianne lol) nous nous réveillons vers 11h30 seulement.
Deux grasses-matinées en trois jours, que nous arrivent-ils ?!!!
Nous sortons donc de notre chambre qu’en début d’après-midi, et là, c’est
le drame : froid (17 degrés environ…) ciel gris et pluie par
intermittence… En gros, nous sommes… à
Paris !
Nous arpentons quand même les rues de la ville alternant averses et…
averses, et nous mettons à la recherche, en vain, de K-ways… Auckland est
plutôt moche comme ville, à première vue en tout cas, et la seule attraction de
la journée est la course de Triathlon ayant lieu dans les rues du centre-ville.
Pas n’importe quelle course, puisqu’il s’agit de la finale d’une compétition
annuelle internationale, réunissant les meilleurs athlètes mondiaux. Nous
encourageons quelques français puis assistons à l’arrivée et à la remise des
trophées. Plus tard, en lisant sur internet l’article de l’Equipe relatant cette finale
et qualifiant les conditions de « dantesques », les athlètes ayant dû
affronter « le froid, les vents et la pluie… » je me dis que nous
aussi !
En fin d’après-midi, nous passons devant une crêperie française implantée
ici, et en profitons pour nous réchauffer et nous reposer tout en dégustant une
délicieuse crêpe au Nutella… Huummmm, elle était trop bonne !!!
Un peu avant 19 h, fatigués de marcher sous la pluie –et trempés – nous rentrant à notre hôtel… Marianne prend sa douche tandis que je profite de la piscine chauffée pour faire quelques longueurs. N’ayant aucunement envie de ressortir, nous nous faisons livrer le repas par le room-service et faisons la mise à jour du blog avant de nous coucher, pour la dernière fois avant quelques semaines, dans un bon lit douillet…
Un peu avant 19 h, fatigués de marcher sous la pluie –et trempés – nous rentrant à notre hôtel… Marianne prend sa douche tandis que je profite de la piscine chauffée pour faire quelques longueurs. N’ayant aucunement envie de ressortir, nous nous faisons livrer le repas par le room-service et faisons la mise à jour du blog avant de nous coucher, pour la dernière fois avant quelques semaines, dans un bon lit douillet…
LUNDI 21 OCTOBRE
:
VIVE LE LOW-COST… OU
PAS !
Réveil encore une fois tardif ! Ce n’est pas aujourd’hui que le soleil
a décidé de se montrer, et l’épaisse couche de nuages est toujours là.
Cependant, pas de pluie, du moins pour l’instant. Nous rendons notre chambre et
confions nos bagages a l’hôtel puis prenons un taxi pour nous rendre chez le
loueur. Ce dernier se trouve proche de l’aéroport (d’où le taxi obligatoire…)
on s’imagine au fur et à mesure que l’on s’en approche à reprendre un avion
pour partir dans un pays plus chaud… mais bon, on reprend nos esprits et on se
dit que la Nouvelle-Zélande a quand même mieux à nous offrir que de la pluie… Une
fois arrivées sur place, nous nous chargeons des formalités administratives
puis prenons possession de notre nouveau van… C’est, comment dire…
sommaire !
Nous trouvions qu’il y avait peu de rangements dans le van
Australien ? et bien il y en a encore moins ici. Nous trouvions que le
précèdent était sale ? C’est loin d’être mieux ici… Le frigo et le réchaud
semblent avoir tous les deux avoir cent ans ! Et le lit est une vulgaire
planche de bois… Quant au compteur, il affiche péniblement plus de 380000
Km !
Nous étions contents en faisant la réservation au mois d’aout de trouver un
prix si intéressant… il faut dire que les trois semaines de location de ce van
nous coute le prix d’une location d’une semaine à Paris (pour une voiture…)
c’est donc vraiment pas cher… peut-être pas assez !
Bon, il y a quand même quelques atouts à notre nouvelle maison
roulante : tout d’abord, elle a des vitres teintées, donc plus discrète en
ville ; c’est un diesel, soit bien plus économe… le pare-brise est neuf,
ce qui nous change du pare-brise tout explosé du précèdent… Autres gros
atouts : il ne semble pas avoir les problèmes de stabilité que l’on a connue…
Bref, nous reprenons la route en direction d’Auckland quand j’ai soudain
l’impression de conduire un tracteur tant il est bruyant ; et je ne parle
pas du moteur qui peine à dépasser les 80 Km/h et qui donne l’impression de
rendre l’âme a chaque montée de cote ! Nous mangeons ensuite sur le
pouce, affrontons vers 17 heures la
première pluie de la journée, puis faisons nos premières courses pour remplir
le frigo du van. Vers 20 h, nous trouvons enfin nos K-Ways et nous nous rendons
à la Sky-Tower. Il s’agit d’une tour de 322 mètres de haut, assez emblématique
de la ville, permettant de manger ou boire un verre, ou simplement profiter de
la vue sur Auckland. Le resto est complet, et le bar fermant ses portes, nous
ne montons finalement pas en haut de la tour, et on décide à la place de se
faire une soirée casino… Grace à Marianne, bien plus sérieuse et chanceuse que
moi, on ne perdra au total « que » 20 $... mais on s’est bien
amusés ! On récupère ensuite notre tracteur… euh, pardon, notre van, et
prenons la route en direction du nord…
MARDI 23 OCTOBRE
:
UN PEU DE RÉCONFORT...
Ce dernier ne vient pas du climat, car nous nous levons encore ce matin –tard, vers 10h30, sous un ciel gris… Le réconfort vient surtout car, à peine éloigner de la grosse ville d’Auckland, on commence déjà à entrevoir les beautés naturelles de ce pays. Nous faisons route vers le nord de l’ile du Nord (la Nouvelle-Zélande est composée de deux grosses iles principales) et les paysages sont somptueux !
Ils sont très différents de l’Australie et sont constitués très
majoritairement de vallées verdoyantes, de cours d’eau et de magnifiques
forets. Que nous roulions sur les
autoroutes ou de petites routes sinueuses, serpentant dans la campagne locale,
tout est sublime, même sans soleil ! On a soudainement l’impression d’être immergé dans les décors naturels des films « Le seigneur des
Anneaux » tournés dans ce pays… Vers 15 h on fait une pause shopping,
puis l’on fait une petite rando permettant de voir de jolies chutes d’eau. En
reprenant la route, le ciel finit de nous redonner complètement le
sourire : les nuages s’estompent les uns après les autres, et l’on
aperçoit pour la première fois le soleil Néo-Zélandais ! Il nous offre un
super spectacle, dans un ciel coloré se reflétant sur la mer - nous sommes
arrivés entre temps dans une charmante station balnéaire du nom de Prahaia.
C’est ici que nous mangerons et poserons nos valises ce soir, pour une bonne
nuit bercée par le va et vient des vagues…
MERCREDI 24 CTOBRE
:
Ça n’a pas loupé ! Il faut dire que de pauvres morceaux de coussins assemblés
tel un puzzle, posés sur de maigres planches de bois, n’a jamais fait un lit
confortable… Cela fait donc deux nuits que l’on dort trop mal, sans cesse réveiller
et ressentant des douleurs partout. Le low-cost aura raison de nous, j’vous le
dit !
Bref… il y a par contre une très bonne nouvelle : le soleil est bien présent !
Un grand ciel bleu, avec certes quelques nuages de temps en temps et environ 20
degrés… Ce n’est pas encore le plein été mais c’est quand même très agréable.
Nous filons au centre-ville de Plaiha et réservons une croisière pour cette après-midi.
D’une durée de cinq heures, elle permet d’observer des dauphins et nous emmène
jusqu’à l’extrémité de la péninsule.
Bay of Islands (la baie des iles) est un lieu de vacances très appréciés
des Néo-Zélandais et c’est ici que le pays est né. Il s’agit d’un archipel de
144 iles, dont certaines sont habitées. En attendant la croisière qui ne part
qu’à 13h30, nous nous baladons en ville et en bord de mer, faisons un peu de
shopping et… une bonne sieste matinale. Nous dormons peu, et la fatigue se fait
vite sentir !
En se réveillant, il est déjà midi passé… Nous mangeons rapidement puis
filons à l’embarcadère, car c’est déjà l’heure de la croisière. Très sympa,
cette virée en mer nous a permis de voir des dauphins… et encore des dauphins…
Nous sommes toutefois déçus car l’objectif réel de cette balade était la
rare opportunité de voir des
orques ! Ces mammifères magnifiques ont bercés une partie de mon enfance
et je rêve de pouvoir un jour les voir en mer. Marianne aurait été aussi
heureuse que moi, mais malheureusement ce ne sera pas pour cette fois. Il faut
dire que la population d’orques des eaux de la Nouvelle-Zélande a tristement
tendance as décroitre, avec moins de 200 spécimens actuellement contre 1000
environ il y a a peine dix ans…
Pendant la croisière, nous atteignons le célèbre « Hole in the
Rock » (trou dans la roche) qui est en fait un des nombreux rochers
volcaniques de l’ile, mais avec un trou béant en son centre. Si les
conditions climatiques le permettent (pas trop de courant…) le bateau traverse
ce trou. Et comme le dit notre skipper : « vous êtes chanceux
aujourd’hui » car effectivement, les conditions le permettent. Au fur et à
mesure que notre bateau approche de ce si petit trou on se dit que l’on a mal
compris, ou bien que le skipper est fou… En tout cas, on pense que ça ne
passera jamais, d’autant que nous sommes stratégiquement places à la proue du
bateau, tels Leonardo DiCaprio et Kate Winslet dans Titanic, lol ! … et
bien finalement ça passe, assez largement même, et l’expérience est excellente,
d’autant que le courant est bien présent en sortant du rocher, faisant faire
des bonds aussi bien au bateau qu’a nos cœurs bien accrochés.
Peu après, nous ferons une pause, tels des Robinsons, sur
une magnifique petite ile, ou nous ferons encore une sieste, délicieuse
grâce au soleil brillant sur nos visages…
Vers 17h30, de retour sur la terre ferme, nous reprenons notre super van
(non, je déconne) et continuons notre route vers le nord.
Nous traversons des paysages de plus en plus magnifiques, rendu encore plus
beaux par le soleil qui faisait défaut jusque-là.
Pour traverser une montagne,
on emprunte une superbe route composée de plus d’une quarantaine de virages
secs, pour monter puis descendre… c’est superbe ! Nous arrivons ensuite
dans une petite ville ou nous mangerons et passerons la nuit… toujours aussi
froide d’ailleurs !
JEUDI 25 oCTOBRE
:
COMMES DES GOSSES…
Réveil musical par un guitariste s’installant sur le parking ou nous avons
dormi, toujours accompagnés par un agréable et généreux soleil ! Les
courbatures aussi sont toujours là, bien qu’atténuées par rapport à la veille
(ayant acheté une nouvelle couette on se sert de l’ancienne sous les coussins…)
Direction le visitor center ou l’on se renseigne sur les activités. Nous sommes
à 110 Km de l’extrême nord du pays, ce que les Australiens appellent le
« Top End » bien qu’ici ils ne semblent pas utiliser ce terme. Une
des plages emblématiques de la Nouvelle-Zélande démarre d’ici : la « 90
mile Beach », longue de 110 Km environ soit jusqu’à la pointe nord, et sur
laquelle nous pouvons rouler en voiture.
On l’emprunte mais sur quelques centaines de mètres seulement, ayant peur
d’abimer le van. Nous y rencontrons un allemand, qui nous fait signe de loin et
qui semble perdu… En s’approchant, on s’aperçoit qu’il a croisé la route d’un bébé
lion de mer, qui semble coincé dans le sable et avoir du mal a respiré. Nous nous
interrogeons tous les trois sur ce qu’il faut faire : le porter et le
remettre à la mer ? un peu risqué, d’autant qu’il peut être agressif… Le
laisser la ? nous ne sommes pas plus rassurés, d’autant que certaines
voitures roulent très vite sur le sable. On s’interroge une bonne dizaine de
minutes, devant la pauvre bête agonisante quand passe une voiture de locaux. Nous
posons la question au conducteur et ce dernier, rude comme la plupart des Kiwis
(habitants du pays), nous intime l’ordre de ne rien faire. Il nous explique
qu’il peut être méchant et qu’il retournerait lui-même a la mer quand elle
remontera. Nous l’écoutons donc, bien que nous ne soyons pas très rassures
quant à la survie de ce petit animal…
Nous quittons donc notre Allemand et reprenons la route. Près de deux
heures plus tard (pour parcourir 90 Km, vive les routes de NZ), nous voici
arrivés aux immenses dunes de sables, recouvrant 7 Km carré. Nous grimpons
jusqu’aux différentes sommets et de là-haut nous avons la sensation d’arrivés « au
pays de la soif » (dixit le capitaine Haddock, lol). Le soleil est encore
avec nous mais le vent gâche un peu le plaisir ! Le but de là-haut est de
glisser sur les très abruptes pentes sablonneuses. On s’amuse comme des
gosses ! La plupart des gens que l’on voit au loin ont eu la bonne
idée d’apporter des planches de surf…
N’en ayant pas, nous devons nous contenter de pauvres sacs poubelles, mais
ça ne marche pas aussi bien, surtout pour moi ; je me lance alors sans
réfléchir dans un « rouler-bouler » incontrôlable entrainant un fou
rire de Marianne !
On s’est vraiment marré comme
des fous… Mais de retour au van, les adultes que nous sommes refont surface et on se rend
compte que l’on a du sable partout ! Après une petite toilette et un
changement de fringues nous reprenons la route… 20 Km plus tard, nous
atteignons l’extrémité des terres Néo-Zélandaises… La vue est magnifique, et
c’est ici que se sépare l’océan pacifique de la mer de Tasman. Par mauvais
temps, les vagues peuvent atteindre 10 mètres de hauteur, ce qui n’est pas le
cas aujourd’hui, bien que ça reste impressionnant.
Nous profitons longuement du
spectacle et marchons jusqu’à la pointe puis reprenons la route en direction de
Kataia (110 Km) ou nous faisons quelques courses puis repartons vers de
nouvelles aventures !
Le GPS nous fait passer par
des chemins bizarres et non-pavés, traversant une bourgade semblant éloigné de
tout : une dame dans l’eau, un cheval fou au bord de la route, une taverne
isolée et deux petits-chiens abandonnées… bref, nous ne nous y attardons
pas !
Vers 22 h, fatigués, pleins de
sables, nous nous arrêtons dans un très charmant motel et faisons une
infidélité a notre lit en bois… Une douche de rêve et un matelas confortable
nous feront le plus grand bien !!!
VENDREDI 26 OCTOBRE :
ON EN PREND PLEIN LES
YEUX !
Réveil vers 9h dans un lit si agréable que nous n’avons pas envie de le quitter ! Il faut bien pourtant, alors on finit par émerger, puis prenons un petit déjeuner sur la terrasse de la chambre… vraiment agréable, et en plus pas trop cher ce petit hôtel !
Nous partons ensuite en
direction de Waipoua Forest et empruntons encore une fois une magnifique route
sinueuse, serpentant au milieu de cette verdoyante foret. C’est encore une fois
magnifique et les mots manquent pour décrire le paysage. On s’arrête plusieurs
fois pendant la traversée de la foret (s’étendant sur 18 Km) pour faire
quelques petites randonnées, dont une d’une heure. Ces très agréables balades
nous permettent d’atteinte les deux plus gros Kauri (arbres) du pays, dont un
ayant un tronc d’une circonférence de plus de 16 mètres !
Nous déjeunons ensuite au
sommet d’un point de vue plutôt moyen - ce qui d’ailleurs est souvent le cas
des rares points de vue aménagés, alors que les vues depuis la route sont
superbes – puis reprenons notre route vers le sud, en direction d’Auckland, que
l’on atteindra vers 18 h. Nous avons d’ailleurs affronté d’horribles
embouteillages nous rappelant la triste réalité parisienne… et notre chance d’être
ici !
Nous arrivons enfin au « One
Tree Hill », un ancien volcan désormais éteint et rendu célèbre par la
chanson du même nom du groupe U2. C’est aujourd’hui une jolie colline
verdoyante et offrant un sympathique – mais pas exceptionnel – point de vue sur
la ville et la région d’Auckland. C’était autrefois une terre Maori, et des
désaccords subsistent entre leur représentant et le gouvernement
Néo-Zélandais sur l’emplacement exact du fameux arbre en question (« One
Tree Hill » signifiant « colline avec un seul arbre »). En
arrivant sur place, on ne comprend pas trop la polémique car des arbres, il y
en a plein ici, lol !
En tout cas, c’est un endroit
très agréable, rempli comme partout d’ailleurs, de milliers de moutons, bêlant
dans tous les sens, et passant leur temps à manger… Ces petites bêtes plutôt mignonnes nous font
bien rires et nous faisons une sympathique et bucolique balade au milieu des
pâturages…
Pour manger, nous posons
ensuite stratégiquement notre van afin d’obtenir une vue à « 1 million de
dollars » comme disent les Américains : nous sommes places au sommet
de la colline, face au coucher de soleil et aux premières lumières de la ville
qui s’illumine… Le coucher de soleil était plutôt moyen mais notre plat de
pâtes a pris une toute autre saveur avec cette superbe vue, nous offrant en
plus pour le dessert un inattendu feu d’artifice.
Nous quittons ensuite notre
promontoire dorée pour repartir à nouveau sur les routes, vers l’est cette
fois-ci, pour nos prochaines aventures.
SAMEDI 27 OCTOBRE :
LE VILLAGE DES HOBBITS
Ahhh… pour une fois nous n’avons pas trop mal dormi, installés sur une confortable –quoi qu’un peu bruyante – aire d’autoroute. Nous filons tout droit vers la ville de Tarunga, située a encore 150 Km de là. A la base, cette ville côtière n’était pas prévue dans notre programme mais nous avons changé d’avis en voyant les publicités de deux tour-operators proposant des sorties en mer permettant de voir… des orques !
Nous y arrivons vers midi et
nous rendons directement à l’Office de Tourisme, ou nous nous renseignons sur
les offres en questions. A ma demande, l’une des employées – très sympa - appelle les sociétés concernées et leur
demande s’ils ont récemment vues des orques (car à 230 $ la croisière on préfère
un minimum de garantie) ainsi que le prix des croisières, etc… Les nouvelles ne
sont pas très réjouissantes : l’une d’elle a bien vue les épaulards une
fois cette semaine – ce qui nous fait déjà espère ! - mais il n’y a, a
priori, pas d’autres départs avant mardi… Nous ne pouvons attendre ici trois
jours, ayant encore beaucoup de choses à voir sur l’ile du Nord, et ayant
surtout notre ferry réservé pour l’ile du sud. Nous sommes un peu déçus, mais
on se réconforte en faisant une balade dans cette ville qui s’avère très
sympathique, et en profitant en plus d’un magnifique ciel bleu : pas de
vent, pas l’ombre d’un nuage à l’horizon. Le bord de mer est très agréable et
nous en profitons pour nous installer en terrasse d’un petit restaurant, ou
tout était parfait ! On s’est trop régalé, c’était délicieux,
huuummm !
Nous repartons en milieu
d’après-midi en direction de Matamata, a une soixantaine de Kilomètres. C’est
ici qu’ont été tourné les décors extérieurs de la trilogie « Le
Seigneur des Anneaux », films que j’avais beaucoup aimé, et qui m’avait
d’ailleurs fait découvrir les paysages de Nouvelle-Zélande. Nous faisons une
visite guidée, et près de dix ans après la sortie des films il y a toujours de
nombreux fans, car nous sommes près d’une trentaine alors qu’il y a un départ
toutes les heures. Marianne se sent un peu intruse au milieu de tout ce petit
monde, car elle n’a pas vu les films et ni lu les livres de Tolkien.
Moi, je suis aux anges, me
promenant au cœur du village des hobbits, devant la petite maison de Fredon
Sacquet ou encore un banc ou Gandalf était assis. Il faut se concentrer pour
comprendre les anecdotes de tournages racontées par notre guide mais cela en
vaut la peine car c’est très intéressant.
Les paysages dans ce pays
semblent tous aussi magnifiques mais c’est pourtant cette ferme de près de 1600
hectares qu’a choisi Peter Jackson, le réalisateur, lorsqu’il faisait les repérages
en 1998, alors qu’il survolait la Nouvelle-Zélande pour trouver ses décors
naturels extérieurs. Le tournage a duré 14 mois environ et le décor avait été
détruit, mais a été récemment reconstruits à l’identique pour tourner de
nouveaux films, dont « The Hobbit » sortis en 2012 (et un autre l’année
prochaine). Il a été convenu cette fois-ci qu’ils resteraient « pour
toujours » ici, servant à la fois d’attraction touristique pour les fans
du monde entier et de décors pour le cinéma.
Pour reconstruire le site,
Peter Jackson voulait absolument que tout soit identique ; il a donc fait
venir un arbre du japon – qui était présent dans les premiers films – pour la
modique somme de 1,9 millions de dollars ! C’est, selon la guide, plus
cher que la valeur de la ferme !
Cette visite était vraiment
sympathique, et a autant plus à Marianne qu’à moi, nous faisant traverser des
paysages très sympa.
Après cette visite, nous
quittons la région et prenons la route pour Rotorua, ville
« géo-thermique » la plus active du pays, avec notamment sources
chaudes naturelles et geysers étonnants.
Mais il est déjà 20 h quand nous arrivons sur place, accueilli par une désagréable
odeur de soufre –permanente ici- et nous nous contentons pour ce soir de manger
et de s’installer pour la nuit dans un parc face à un paisible lac…
DIMANCHE 28 OCTOBRE :
UNE VILLE FUMANTE…
Réveil matinal dans le parc de cette étrange ville ou nous nous sommes installés la veille… Si Rotorua, ville de 70 000 habitants, est un parc d’attractions grandeur nature – avec des activités ludiques ou à sensations, tels le Zorb qui permet de dévaler une pente de montagne enferme dans une boule géante, mais aussi quad, luge d’été, vols planés, etc… - elle est aussi le site géothermique le plus actif de Nouvelle-Zélande. Le principal indicateur de ce phénomène étrange est très désagréable : une odeur assez écœurante de soufre se dégage partout dans la ville. On se demande d’ailleurs comment font les habitants pour vivre ici ! Plus amusant, mais tout aussi surprenant, d’épaisses fumées blanches s’échappent des trottoirs et des pelouses, dans les parcs publics et même dans les jardins privés. Il faut dire que sous la terre se trouvent de puissants composants bouillonnants et semblants prêts à exploser à tout moment. Cela s’est d’ailleurs déjà produit a de nombreuses reprises, créant ça et la de plus ou moins gros cratères d’eaux ou de boues bouillonnants, parfois a plus de 100 degrés !
Anciens volcans, ces phénomènes
géothermiques sont apparus il y a seulement 15000 ans. Évidemment, toute une
industrie touristique s’est développée autour de ces phénomènes, et nous
choisissons pour notre part la réserve de Wai-O-Tapu, à 25 Km du centre. Nous
assistons à l’explosion d’un geyser assez impressionnant, quoi qu’un peu déçu
car déclenché par l’homme : un animateur déverse un produit chimique dans
un cratère et quelques minutes plus tard le miracle se produit. D’autres
geysers jaillissent eux plus naturellement mais nous avons préféré ce parc la
pour la suite de la visite. Il s’agit d’une randonnée d’environ deux heures
nous permettant de traverser a peu près toutes les expressions que l’activité géothermiques
de la région peut produire : piscines de boues explosantes ou d’eaux
tremblotantes, lacs verdâtre compose d’arsenic et cratères impressionnants. Les
couleurs varient en fonction des composants contenus dans l’eau traversant le sol,
et les images sont superbes.
Mises à part les odeurs
parfois horribles, la balade est vraiment agréable, passionnante et
enrichissante…
Un peu de repos pour cet après-midi ! Nous profitons de l’un des SPA exploitant les piscines naturelles accessibles au public (en contrôlant leur température bien sûr) et passons quelques heures de détentes à barboter dans des piscines de rochers, avec une vue superbe sur le lac. On se croit presque au seul au monde, ayant choisi une formule semi-privée, en on adore ! C’est vraiment relaxant…
Nous ressortons de la requinqués et finissons l’après-midi en allant observer quelques-unes des activités récréatives proposées a l’entrée de la ville, comme le surprenant « Zorb » dévalant les pentes…
Un peu de repos pour cet après-midi ! Nous profitons de l’un des SPA exploitant les piscines naturelles accessibles au public (en contrôlant leur température bien sûr) et passons quelques heures de détentes à barboter dans des piscines de rochers, avec une vue superbe sur le lac. On se croit presque au seul au monde, ayant choisi une formule semi-privée, en on adore ! C’est vraiment relaxant…
Nous ressortons de la requinqués et finissons l’après-midi en allant observer quelques-unes des activités récréatives proposées a l’entrée de la ville, comme le surprenant « Zorb » dévalant les pentes…
Puis, après un plein de
courses au supermarché du coin, nous reprenons déjà la route pour notre
prochaine étape… cette fois-ci nous partons a la montagne, la vraie, en
altitude. Y-aura-t-il de la neige ? A suivre !
LUNDI 29 OCTOBRE :
SUR LES TRACES DU
MORDOR…
Alors que les prévisions météo annonçaient de la pluie, nous nous réveillons sous un grand ciel bleu et un beau soleil… Nous avons même chauds, emmitouflés dans notre grosse couette d’hiver ! Tout contents, nous partons donc rapidement vers l’Office de Tourisme de la ville de Taupo. En chemin, nous faisons un arrêt permettant de voir d’impressionnants "rapides'', se jetant plus bas dans le plus grand lac du pays. Le débit de cette rivière déchaînée déverse chaque minute l’équivalent de cinq piscines olympiques ! Vraiment impressionnant, d’autant que la couleur de l’eau est sublime et donne envie de s’y baigner… ce qu’il ne faut évidemment pas faire.
Une fois en ville, on se
renseigne sur le Tongariro National Park, situé à 60 Km de là.
Ce dernier permet de voir –et
de grimper !- plusieurs volcans emblématiques du pays. Ces derniers sont
toujours actifs et la dernière éruption date de 2007. Ils ont en plus la particularité
d’avoir incarné des « personnages » de la trilogie « Le seigneur
des Anneaux », l’un d’entre eux étant le Mordor et l’un de ses voisins la
« Montagne du Destin ».
Après un très agréable déjeuné
au bord d’un lac, nous atteignons le pied de la chaîne de volcans d’où part
plusieurs randonnées. Nous laissons de coté la plus longue – 19 Km aller,
environ 8 / 9 h… - et optons pour une sympathique randonnée de 9 Km tout de
même (aller / retour), et qui nous permet de nous approcher au plus près
du volcan le plus connu.
Malheureusement, les nuages d’altitudes nous empêchent de voir correctement le sommet, mais la balade est très sympa, avec un niveau assez varié passant parfois par des chemins difficiles. Nous traversons l’un des cratères du volcan et surtout serpentons au milieu de roches carbonisées par la lave. Nous mettons 3 heures au total et affrontons une petite pluie fine qui nous aura permis de voir un bel arc-en-ciel sur le chemin du retour.
Nous finissons vers 17 h et nous partons vers la prochaine ville qui dessert l’un des plus importants domaines skiables du pays. Demain, si les conditions le permettent, nous allons skier sur le Mont Ruapehu, l’un des volcans les plus actifs de la région et dont la dernière éruption remonte à septembre 2007… Mais en attendant, on décide pour une fois de se « poser » tôt dans un Caravan Park. Nous n’arrêtons pas de courir depuis notre arrivée en Nouvelle-Zélande et un peu de repos nous fait donc du bien !
C’est aujourd’hui que nous atteignons notre destination finale dans ce marathon Néo-Zélandais : après près de 4900 Km nous ayant permis de traverser des paysages magnifiques, nous arrivons ce midi dans la ville de Christchurch, 300 000 habitants. C’est entre autre ici qu’a eu lieu la coupe du monde de Rugby l’an dernier et c’est surtout ici qu’a eu lieu deux gros tremblements de terre en 2010 et 2011. Ayant vu comme tout le monde l’info aux journaux télévisés, on est loin d’imaginer ce qu’a pu être ces catastrophes sur le terrain. Avant d’arriver ici, nous avions donc réservé une chambre d’hôtel pour nos deux dernières nuits. Évidemment, nous avons choisi un emplacement stratégique, au beau milieu du centre-ville. Malheureusement, en arrivant sur place, on s’aperçoit vite qu’il n’y a plus vraiment de centre-ville. C’est en effet ici que se situe l’épicentre du séisme de février 2011, la plus forte réplique, qui a fait près de 200 morts. Lorsque l’on voit les débris, les immeubles écroulés ou ne tenant plus que par miracle, les églises complètement détruites et à chaque coin de rue des bouquets de fleurs accrochés aux rares façades encore debout, on imagine à quel point le drame a dû être dur pour les habitants, et le ressentir de l’intérieur n’a rien à voir avec ce que l’on voit aux infos… L’hyper centre d’une grosse ville, censée fourmiller de monde un samedi midi est de fait pratiquement désert, et les grillages installés aux extrémités de la plupart des rues laissent à penser que le drame est survenu la veille… En réalité cela fait près de deux ans et très peu de choses ont bougé depuis ; les dégâts sont évalués a près de 8 milliards d’euros et prendront jusqu’à 10 ans pour être reconstruits et devenir alors un mauvais souvenir…
Nous profitons aujourd’hui d’une chambre très confortable pour faire la grasse-matinée… départ de l’hôtel donc vers 12h seulement pour manger. Mais un dilemme se pose : on a autant envie de petit dej que de salé. On décide alors de « bruncher » et donc de manger à l’anglaise. Des œufs pour Marianne et une sorte de sandwich du matin pour moi, qui d’ailleurs fut très bon. Expérience plutôt sympa. Nous nous promenons alors dans la ville, faisons des photos des dégâts provoqués par le tremblement de terre puis, alors qu’on s’attendait à ne plus rien voir - ni personne - on entend au loin de la musique Live. On s’approche et découvrons alors tout un nouveau quartier remplaçant finalement le centre-ville détruit. Ici, alors que quelques rues plus loin la ville est quasi-déserte, ça grouille de monde. Quelques touristes mais surtout beaucoup de locaux qui sortent et profitent de leur ville. Les habitants d’ici veulent tourner la page et participer au renouveau de Christchurch. Le nom du quarter ? « ReStart » signifiant « Recommencement » : tout un symbole, que l’on croise dans le regard des gens ou même dans leur déclaration lorsqu’on leur pose la question. De nombreux magasins, bars et kiosques ont été installés ici et ont la particularité d’être des containers mobiles. Très pratique pour reconstruire une ville rapidement… d’autant qu’ils sont plutôt sympa, de bonne qualité, de toutes les couleurs, et certains avec « toit-terrasse » ! On fait quelques achats et écoutons le concert. Pendant six mois, un festival d’art est proposé avec des animations musicales presque chaque jour. La ville de Christchurch ne veut pas voir son centre-ville mourir et fait tout pour divertir ses visiteurs.
On ressent vraiment une certaine émotion dans cette ville ; on se dit que la plupart des personnes que l’on croise ont vécu une histoire forte lors de ce drame, ou étaient-ils lorsqu’il s’est produit, peut-être ont-ils perdus leur business, leur job ou pire encore un de leur proche…
Malheureusement, les nuages d’altitudes nous empêchent de voir correctement le sommet, mais la balade est très sympa, avec un niveau assez varié passant parfois par des chemins difficiles. Nous traversons l’un des cratères du volcan et surtout serpentons au milieu de roches carbonisées par la lave. Nous mettons 3 heures au total et affrontons une petite pluie fine qui nous aura permis de voir un bel arc-en-ciel sur le chemin du retour.
Nous finissons vers 17 h et nous partons vers la prochaine ville qui dessert l’un des plus importants domaines skiables du pays. Demain, si les conditions le permettent, nous allons skier sur le Mont Ruapehu, l’un des volcans les plus actifs de la région et dont la dernière éruption remonte à septembre 2007… Mais en attendant, on décide pour une fois de se « poser » tôt dans un Caravan Park. Nous n’arrêtons pas de courir depuis notre arrivée en Nouvelle-Zélande et un peu de repos nous fait donc du bien !
MARDI 30 0CTOBRE :
LES BRONZES FONT DU SKI…
Réveil très matinal dans la station de Ski du Mont
Ruapehu, et direction le loueur. En vacances d’été, nous ne sommes évidemment
pas équipés pour les sports d’hiver et il nous faut donc louer tout le matériel.
Avant de passer à la caisse, on vérifie quand même une dernière fois les
conditions de la journée : celles-ci sont annoncées comme
excellentes, une parfaite journée de
printemps ensoleillée, pas le moindre souffle de vent au sommet et une température
annoncée a -1 degrés a 2000 mètres à 8h du mat’… La météo finit donc de nous
convaincre : nous allons vraiment skier en Nouvelle-Zélande, sur un volcan
- actif et s’étant réveillé plusieurs fois ces 20 dernières années (dont la dernière
en 2007) et sur des pentes ou ont été tournées les scènes de bataille du
dernier film de la trilogie du Seigneur des Anneaux ! On peut dire qu’il y
a pire comme décor…
Une fois tout l’attirail loué, c’est parti pour la montée
vers la station. Ici, elles ne sont pas comme en Europe et tout se fait dans la
ville en bas de la montagne. Une fois arrivée au sommet, point de petit village
tout mignon comme chez nous mais juste les remontées et les caisses pour payer
les forfaits. La station fermant ses portes dans tous justes 4 jours, nous
profitons de belles réductions sur ces derniers, ce qui est une bonne
nouvelle !
En revanche, pour la même raison, la majorité des
pistes sont fermées (les plus basses) car évidemment plus de neige à basse
altitude. Dès l’ouverture des télésièges nous embarquons donc pour notre 1ere journée
de ski depuis un moment et les conditions sont telles qu’annoncées plus bas. Il
fait une journée parfaite, les vues sur les montagnes et volcans environnants
sont magnifiques –même si je suis un peu frustré de ne pas voir le cône de
celui sur lequel nous sommes, qu’il faut grimper avec des crampons pour
atteindre le sommet.
Ce n’est donc pas pour nous et nous nous contentons de
dévalées la dizaine de pistes enneigées
en se faisant plaisir, on respire le grand air de la montagne et ça fait
vraiment du bien, d’autant que la neige est vraiment bonne au matin, bien
qu’elle se dégrade au fur et à mesure de la journée. On profite le midi du seul
restaurant d’altitude encore ouvert pour déjeuner et là on se croit vraiment en
hiver… mais au soleil ! Une bonne parenthèse donc au milieu de nos
vacances « d’été » qui fait du bien…
Après cette journée, retour à la ville ou le soleil
frappe évidemment encore plus fort et nous passons en une journée de l’hiver a
l’été car prenons la direction de Wellington, capitale du pays, en bord de mer,
située a un peu moins de 300 Km de là. Sur la route, le soleil nous accompagne généreusement
et les paysages sont toujours aussi splendides (les mots nous manquent pour les
décrire), traversant tour à tour des falaises, des montagnes vallonnées, des
vues sur la mer et j’en passe…
Vers 20 h, arrivés dans la ville de Wellington, nous
faisons enfin une pause pour commencer la mise à jour du blog, puis se trouvons
un coin très sympa, face à la mer, pour passer la nuit…
MERCREDI 31 OCTOBRE :
UNE JOLIE PETITE BOURGADE…
Quel bonheur de se réveiller encore sous un ciel bleu,
sentant le soleil chauffé les parois de notre « chambre
roulante » ! En ouvrant les portes, le plaisir ne fait que se
renforcer avec vue sur une charmante crique… Fin octobre, alors que les assauts
de l’hiver se font sentir sous nos latitudes parisiennes habituelles, nous
mesurons chaque jour la chance que nous avons d’être ici… ainsi que celle des
habitants de cette jolie ville, Wellington, capitale à taille humaine
(150 000 habitants seulement) dont les plages sont à moins de 7 kilomètres
du centre-ville.
Après le petit-déjeuner, nous partons justement à la
découverte du centre ; nous prenons pour cela la route du littoral, très sympa, et
passons devant les studios de cinéma. C’est ici qu’ont été tournées les scènes
intérieures des films… je vous le donne en mille… et oui, « Le Seigneur
des Anneaux » encore et toujours. Je reviens souvent sur ces films mais il
faut dire que le tournage de cette trilogie, dont le budget avoisinait les 300
millions de dollars pour des recettes supérieurs à un milliard, en
Nouvelle-Zélande a permis au pays de relancer son industrie touristique. C’est
donc pour les Néo-Zélandais un évènement majeur de cette décennie et le
tournage des nouveaux films adaptes des romans de Tolkien est une nouvelle
aubaine pour eux. C’est d’ailleurs à Wellington qu’aura lieu en novembre
l’avant-première mondiale de The Hobbit, le premier film de la nouvelle saga.
La visite des studios –certes accompagnées d’un tour
guidé en bus dans la région- est très chère (près de 200 $ pour deux) alors
nous nous contentons de passer devant…
Une fois en ville, nous garons le van puis passons la
journée à pied, errant dans la ville qui s’avère extrêmement sympathique,
éminemment plus que sa grande sœur Auckland au nord, près d’1 million
d’habitants et aucune âme. Ici, le bord de mer est idéalement exploité,
invitant à la détente et la promenade –ce que nous faisons avec plaisir, et le
quartier commerçant est une rue piétonne pavée très charmante, bordée de bâtiments
originaux. Nous visitons également –surtout, je dirais…- le Musée de
Nouvelle-Zélande. Gratuit –en plus- c’est tout simplement un des plus beaux
musées qu’il nous ait été donné de voir ! Les expositions sont superbes,
intéressantes et magnifiquement mises en valeur, avec un parfait mélange
d’histoire et de nouvelles technologie… Une visite fascinante qui nous a
enchanté !
Construite à flanc de montagne, la ville propose un agréable
tram à l’ancienne (un peu comme celui de Lisbonne) permettant de monter aux
Jardins botaniques, situés sur une colline surplombant la ville et offrant de
beaux panoramas sur la mer. Nous nous promenons dans les jardins avant de
regagner le centre. Le temps passe vite et nous profitons d’une bonne connexion
internet pour appeler nos mamans… Un pleins de courses plus tard et nous
revoici dans notre van, prêts à dormir… demain on se lève très tôt, vers 6h,
car nous prenons le bateau pour l’ile du sud… et la suite de nos aventures au
pays des Kiwis…
JEUDI 1ER NOVEMBRE :
ET VOGUE LA GALÈRE…
Aiiiie… on s’y était préparé, mais le réveil à 6 h est
quand même très douloureux. Nous ne dormons pas beaucoup depuis notre arrivée
ici et les jours sont très longs ; rien à voir avec l’Australie ou nous
avions pris un très bon rythme dès le départ…
C’est donc avec beaucoup de difficultés, sans
petit-déj et sans même ranger notre lit, que nous partons au port
d’embarquement d’Interislander, la compagnie qui nous fera voyager jusque l’ile
du sud. N’ayant jamais pris de ferry, ni Marianne ni moi, nous ne savons pas
trop comment ça va se passer…
Arrivés rapidement sur place (on a dormi proche du
port) nous procédons assez simplement à l’enregistrement de notre véhicule
puis, après avoir attendu que les poids-lourds soient embarqués, pouvant à
notre tour rentrer dans l’antre de ce paquebot, géant des mers ! C’est
incroyable de pouvoir faire rentrer autant de voitures, de motos, de 4x4, de
camping-cars et de poids-lourds dans un bateau…
Une fois garé, nous sortons de
notre van et découvrons l’immense paquebot. L’espace alloue aux passagers, sur
trois étages, et finalement petit par rapport à celui que prennent les
véhicules. Les salons d’attentes sont confortables, sans plus. Nous n’aurons de
toute façon pas l’occasion de les tester très longtemps car, et ce fut une
surprise pour Marianne qui n’était pas au courant, j’avais réservé avec nos
billets une cabine privée… Nous en
prenons possession très rapidement et c’est un vrai bonheur : lit confortable,
petite fenêtre pour voir la croisière défilée sous nos yeux et surtout petite
salle de bains privée. Tellement fatiguées, nous nous endormons avant même que
le bateau ne parte et ne nous réveillerons qu’une heure plus tard ! Nous
profitons ensuite de la douche puis préparons sur le petit bureau notre itinéraire
pour l’ile du sud… qu’on n’aura pas le temps de terminer. Nous sommes déjà arrivés
–et n’avons pas vu passer les trois heures de la croisière, qui fut très
sympa !
Une fois débarqués,
on fait un crochet dans la ville de Picton –où arrivent les bateaux – pour
déjeuner et finir l’itinéraire…
On se rend compte d’ailleurs à cette occasion que la
semaine qui vient va être tout autant sportive que la précédente, car l’ile,
bien que pas très grande, est encore plus montagneuse que celle du nord et les
trajets prennent beaucoup de temps. Nous voulons évidemment voir beaucoup de
choses mais ça va être dur !
Nous ne perdons donc pas plus de temps et prenons déjà
la route vers l’Ouest pour notre première étape ici… que l’on atteindra que
demain car, une heure plus tard, submergés de fatigue, aucun de nous pouvons
assurer une conduite sécurisée… on préfère alors s’arrêter et faisons une
excellente sieste de fin d’après-midi, puis reprenons la route, un peu plus en
forme, et poserons nos quartiers pour la nuit dans la ville de Motueka, située
a une dizaine de Km de notre destination…
VENDREDI 2 NOVEMBRE :
LES RANDONNEURS
(Avec Marianne dans le
rôle de Karine Viard et
moi dans celui de Benoit Poelvoorde)
moi dans celui de Benoit Poelvoorde)
Encore un réveil sous le soleil… je vous dis ça tous
les jours depuis plus d’une semaine mais il ne faut pas croire que c’est normal
pour autant… Les paysages de Nouvelle-Zélande ne sont pas si verdoyants par
hasard : le pays reçoit énormément de précipitations chaque année et bien
que nous sommes au cœur du printemps, c’est une saison qui n’échappe pas à la
règle. Nous sommes donc très chanceux et en profitons un maximum car les
prévisions météo ne sont pas aussi bonnes pour les jours à venir… on craint le
pire !
En attendant, on profite encore d’un réveil chaud et
ensoleillé et filons très rapidement vers le « Abel Tasman National
Park », le plus visité du pays.
Une fois rejoint –par une route toujours aussi
superbe- nous préparons les sandwichs et partons pour une longue randonnée
de 12 Km aller – retour ! Cette dernière – la Coastal Track – longe, comme son nom l’indique, la
cote escarpée de l’ile du sud avec des vues plongeantes sur la mer de Tasman.
Selon notre guide, on peut apercevoir baleines, phoques, pingouins et même -
trois fois par an - des orques barbotées dans ces eaux froides. C’est donc très
motivés que nous commençons cette belle randonnée et nous ne verrons évidemment
aucuns des animaux promis… mais cependant quelques beaux oiseaux et surtout des
panoramas à couper le souffle. La balade est toujours aussi agréable,
traversant une superbe foret semi-tropicale et longeant des plages désertes aux
eaux turquoises... Il ne fait pas assez chaud pour s’y baigner (et c’est bien
dommage !) mais on profite quand même sur une plage d’une pause sandwich
devant un superbe paysage.
Nous avons donc beaucoup aimé et Marianne apprécie de plus en plus les randonnées…
Nous avons donc beaucoup aimé et Marianne apprécie de plus en plus les randonnées…
De retour au van en fin d’après-midi, nous reprenons
la route après une bonne pause. Il est déjà 19 h quand on s’arrête dans un
petit camping pour passer la nuit, a une centaine de kilomètre de Kaikoura,
notre prochaine destination…
SAMEDI 3 NOVEMBRE :
AU SECOURS…
Malheureusement, cette fois, les prévisions météo
s’avèrent excellentes : de la pluie était annoncée aujourd’hui et, je vous
le donne en mille… il pleut ! Le réveil sous la grisaille et en entendant
les gouttes s’écraser sur le toit de notre van est particulièrement déprimant…
De plus, la pluie est venue accompagnée d’un fort vent glaciale faisant chuter
les températures a tout juste 10/15 degrés… autant dire qu’on a plus
l’habitude !
Bon, pas trop le choix, il faut quand même se lever et
quitter le camping, plutôt confortable, ou nous sommes installés. Direction
donc notre prochaine escale, la ville de Kaikoura, à 130 Km. Toute petite ville
de 4000 habitants, cette dernière est connue dans le monde entier pour abriter
une incroyable vie marine : des colonies de cachalots, de lions de mer et
de dauphins sont installées ici à l’année, et une douzaine d’autres espèces
(baleines à bosses, pingouins, phoques et surtout orques) passent au large de ses cotes durant leur
migration.
Sur la route nous voyons d’ailleurs une colonie de
Lions de Mer s’agiter sur des rochers en contrebas ; il n’y en a pas loin
d’une centaine, et les observer dans leur milieu naturel nous amuse
beaucoup !
Nous arrivons à Kaikoura vers 12 h et le temps ne
s’est guère amélioré : une pluie fine et permanente, le genre de pluie
bien déprimant, tombe toujours cruellement d’un ciel désespérément gris. On a
du mal à imaginer qu’hier ce dernier était parfaitement bleu…
Du coup, on se doute bien qu’aucune croisière ne
partira au large aujourd’hui, voir ces prochains jours. On se demande alors
pour la première fois depuis le début du tour du monde : « Que Faire ? »
continuer notre itinéraire comme si rien n’était… ? Attendre des jours
meilleurs pour pouvoir partir en mer pour voir cette faune abondante… ? Et
dans ce cas que faire aujourd’hui… On décide finalement d’aller se renseigner
auprès du tour-operator principal et ce dernier nous conseil de réserver pour
demain après-midi, les sorties du matin étant elles aussi annulées à cause du
mauvais temps… Après longue réflexion, on choisit finalement cette option,
ayant l’avantage de ne pas avancer d’argent en cas d’annulation voir même de
changement d’avis.
En attendant, on décide donc de profiter d’un peu de
temps libre dans cette semaine qui s’annonçait bien plus mouvementée, nous
pouvons d’ailleurs enfin reprendre la lecture de nos livres respectifs et nous
reposer toute l’après-midi en bord de mer…mais dans notre van bien sûr !
DIMANCHE 4 NOVEMBRE :
« JE ME CACHE… A L’EAU »
Alors qu’on s’attendait à un réveil aussi pluvieux que
celui de la veille, quelle ne fut pas notre (bonne) surprise de sentir le
soleil à travers nos vitres teintées… Il fait encore frisquet, mais le soleil
est bien là, généreux, et le ciel est tout bleu. Pas un nuage à l’horizon, du
moins pour l’instant !
Tout content, nous filons donc à la compagnie de Whale
Watching pour voir si on ne peut pas avancer à ce matin notre croisière.
Malheureusement, elles sont toutes complètes, et l’opératrice d’ajouter :
« Si vous ne voulez plus faire celle de 12h45 il y a pleins de gens qui
attendent une place… » Bon, ok, si, si on veut la faire !
On retourne ensuite au parking au bout de la péninsule
permettant de voir les lions de mer, sous le soleil c’est quand même beaucoup
plus sympa, et en profitons cette fois pour grimper la colline (une cote assez sévère…)
nous offrant de là-haut un superbe point de vue sur l’océan pacifique.
Le temps passe vite et après une tentative d’appel au loueur pour prolonger la location du van, avortée car il y a un problème technique, nous avons tout juste le temps de manger une salade que l’heure est déjà là : 12h40, nous partons donc au lieu de rendez-vous et espérons embarquer… car entre-temps, de méchants et tout moches nuages noir sont apparus au loin,, derrière les superbes cimes enneigées, et commencent a cacher le soleil… Ce dernier semble briller encore au large, mais pour combien de temps… Nous sommes un peu inquiets, et ne savons pas encore ce qui nous attend…
Le temps passe vite et après une tentative d’appel au loueur pour prolonger la location du van, avortée car il y a un problème technique, nous avons tout juste le temps de manger une salade que l’heure est déjà là : 12h40, nous partons donc au lieu de rendez-vous et espérons embarquer… car entre-temps, de méchants et tout moches nuages noir sont apparus au loin,, derrière les superbes cimes enneigées, et commencent a cacher le soleil… Ce dernier semble briller encore au large, mais pour combien de temps… Nous sommes un peu inquiets, et ne savons pas encore ce qui nous attend…
16 heures : nous voici de retour de la croisière
qui fut… agitée ! Nous avons pris un bateau très rapide (trop rapide
diront certain…) qui faisait de sacrées envolées au-dessus des vagues. Il
fallait avoir le cœur bien accroche et plusieurs passagers ont été malades
dont, devinez-qui… et oui, notre grande Marianne a eu un horrible mal de mer
durant ce voyage. Je dis ça en rigolant, mais en réalité c’était pas très drôle
sur le moment, car elle n’a pas pu profiter de grand-chose, et a 150 $ par
personne c’est un peu dommage. Je dois dire que moi aussi je ne me sentait pas très
bien à certains moments mais heureusement j’ai pu finir la croisière
correctement. Et du cote de la mer ? et ba pas grand-chose, même si
l’objectif annoncé a été atteint : nous avons vu un pauvre cachalot (les
cachalot sont quand même des baleines pouvant atteindre 18 à 20 mètres de
longs, donc de grosses bêtes…) qui est resté quelques minutes à la surface avant
de replonger dans les profondeurs abyssales de l’océan pacifique (ils peuvent
rester plusieurs heures à 2500 mètres de profondeur !)
C’était intéressant, mais sans plus. On a eu aussi la
chance d’apercevoir quelques albatros, qui sont vraiment de beaux oiseaux
majestueux, ainsi que trois bébés dauphins Duskin, une
espèce très rare…
Évidemment, pas d’orques à l’horizon, si ce n’est sur le diapo que nous montrait l’animateur pendant la croisière… un peu déçus donc, mais en même temps on était prévenu : ils sont imprévisibles et ne font que passés, et quelques fois par an seulement… Ce n’est donc pas encore pour cette fois et c’était a priori la dernière occasion ici en Nouvelle-Zélande…
Évidemment, pas d’orques à l’horizon, si ce n’est sur le diapo que nous montrait l’animateur pendant la croisière… un peu déçus donc, mais en même temps on était prévenu : ils sont imprévisibles et ne font que passés, et quelques fois par an seulement… Ce n’est donc pas encore pour cette fois et c’était a priori la dernière occasion ici en Nouvelle-Zélande…
De retour sur la terre ferme, Marianne se sent petit à
petit beaucoup mieux…Nous reprenons très rapidement la route en direction de
Hamner Spring, ville montagnarde située a 130 Km de là, qu’on a bien failli ne
pas atteindre ce soir : notre réserve de carburant, du diesel, en plus,
était presque complément vide –au milieu de nulle part- quand on a enfin croisé,
dans une toute petite ville, une station essence… fermée ! Saoulés, on se
dit qu’on va être obligés de dormir ici en attendant l’ouverture demain matin.
On roule un peu dans la ville –une simple ligne droite- et en croisons une
seconde, automatique… Quelques minutes plus tard, nouvelle déconvenue :
nos cartes françaises ne sont pas acceptées dans les distributeurs automatiques
de carburant… On commence à désespéré et, voyant un Néo-Zélandais remontant
dans sa voiture, je lui cours après et lui demande s’il accepte de faire la
transaction pour nous avec sa carte, en échange de l’argent en espèce bien sûr.
Ouf, il a bien une carte et accepte –gentiment mais toujours avec cet air un
peu rude qu’on les habitants ici, de nous rendre service ! Tout va bien,
on peut repartir, et atteignons donc vers 18h seulement notre destination.
Direction les Hamner Pools, un SPA composée de plusieurs piscines de sources
chaudes. On a tellement aimé l’expérience, relaxante, sur l’ile du Nord, qu’on
la renouvelle ici… en plus, c’est encore moins cher. Nous profitons d’encore un
peu de soleil dans nos piscines d’eau bouillantes et ressortons de la vers 21h,
complètement requinqués… Un bon plat de Mi-Goreng la dessus et nous reprenons
la route, le soir, pour notre prochaine destination…
LUNDI 5 NOVEMBRE :
« UN GLACIER PRESQUE INVISIBLE… »
Décidément,
les jours se suivent et ne se ressemble pas en Nouvelle-Zélande. Nous
connaissons depuis samedi une alternance de jour pluie / soleil assez
énervante, et donc ce matin c’est sous les nuages humides que nous nous
réveillons… Pas le choix, il faut « po si ti vé » et nous prenons
donc la direction de Greymouth, qui ne sera qu’une escale ravitaillement, notre
réelle destination étant située a 170 Km de là. Il s’agit du glacier Franz
Joseph, qui nous offre une belle balade d’une heure et demie. Cette dernière
est très agréable et on respire un bon air de montagne, le glacier, en
revanche, est pas franchement impressionnant…
Nous
reprenons la route après cette sympathique pause et passons encore une fois par
de superbes paysages, sous un ciel assez étonnant : d’un inquiétant gris
orage au loin, nous avons presque toujours un généreux soleil au-dessus de nos
têtes, et on aura reçu que quelques rares gouttes de pluie seulement… Ouf, on a
évité la dépression… Vers 20 h, on s’arrête sur une aire de repos nous offrant
un superbe point de vue sur la mer de
Tasman ; nous sommes au point le plus près de la Tasmanie, qui est située
a 1700 Km de là, face à nous. Aucun animal en vue mais un superbe coucher de
soleil se prépare : on décide alors de manger ici, plaçant stratégiquement
notre van pour observer le rituel toujours aussi beau tout en mangeant notre
repas du soir… C’est encore une fois un énorme avantage de voyager avec sa
maison : nous avons tout à porter de main et pouvons modifier nos plans
quand bon nous semble…
Après ce
repas « avec vue » nous reprenons la route pour notre prochaine
destination que l’on atteindra demain matin après une bonne nuit…
MARDI 6 NOVEMBRE :
« QUEENSTOWN, LA CHARMANTE »
Wahou !
C’est au réveil notre expression principale après avoir découvert le spot
magnifique ou nous avons passé la nuit ! Ayant roulés jusqu’à 23 h, nous
nous sommes arrêtés sur une aire de repos au bord de la route, sans savoir ce
qu’il y avait autour… En ouvrant notre porte, on découvre une vue sur une
rivière passant devant de superbes montagnes aux cimes enneigées... Le soleil
brille et il fait même suffisamment chaud pour installer notre encombrante
table dehors et prendre un agréable petit déjeuner… au paradis. Enfin
presque : il y a maintenant de vilaines et moches petites bêtes volantes,
par dizaine, voir centaine ou même plus ! Insupportable, elles se collent à
vous et vous piquent, provoquant des démangeaisons… Ces petites bêtes
minuscules ont l’avantage (ou l’inconvénient c’est selon…) d’être très
fragiles : une simple pichenette de la main, même involontaire, les font
s’écrouler comme des masses, parfois dans notre café tout chaud… doublement énervant
donc, vivantes comme mortes. Bref, ce n’est qu’un détail finalement au milieu
de ce décor somptueux qui continuera durant une bonne partie de notre trajet,
alternant vallée verdoyante, montagne enneigée et lacs superbes… décidément
c’est vraiment un pays magnifique, du
nord jusqu’au sud !
Arrivant à proximité
de Queenstown, ville dynamique du sud de l’ile du sud, nous faisant un crochet
par le AJ Hackett Bungy, un saut à l’élastique impressionnant, pas forcément par
sa hauteur (43 m) mais surtout pour sa rivière agitée coulant en contre-bas
ainsi que par le cote mythique du lieu : ce pont, vieux de plus de deux
cents ans, lové dans un cadre magnifique (encore et toujours…) a vu le premier
saut commercial du monde, dans les années
80. C’est toujours la même société qui l’exploite, devenu depuis une multinationale
exploitant près de 10 sites rien qu’en Nouvelle-Zélande… Va-t-on faire le grand
saut ? Évidemment que non, il n’en est même pas question, le but était
juste d’admirer les plus téméraires que nous passer à l’action… même si j’avoue
que l’idée m’a un peu titillé l’esprit. Mais bon mon poumon et les 180 $ nécessaires
(et un peu la frousse peut-être) ont rapidement freiné mes ardeurs… Des
arguments qui ne font pas reculer beaucoup de monde car les sauts s’enchainent
les uns derrières les autres (nous sommes restes un petit moment, pique-niquant
dans ce superbe environnement) et le chiffre d’affaires à la fin de la journée
doit être conséquent !
Nous
atteignons ensuite la ville de Queenstown, qui nous surprend par bien des aspects…
Tout d’abord nous nous attendions à une grosse mégalopole alors que c’est
une petite ville de 11000 habitants (ce qui est plutôt pas mal a l’échelle du
pays…) mais surtout c’est une ville qui nous plaît énormément… On se surprend a
flâné ça et la, à faire un peu de shopping ou encore profité des superbes vues
sous un soleil radieux. Il fait vraiment bon vivre dans cette jolie bourgade,
nichée au pied des montagnes voisines. Pistes de ski l’hiver a quelques
minutes, plages paradisiaques (mais eau glaciale) l’été a moins de deux heures
de route… bref une ville vraiment agréable ! On y passe donc toute la
journée, faisons une petite pause dans notre promenade pour faire un mini-golf
(ba quoi, on est en vacance ou on y est pas, lol) et on s’offre pour le soir un
petit resto bien sympa en centre-ville, avant de retourner à notre camping pour
passer la nuit… qui s’annonce bien froide !
MERCREDI 7 NOVEMBRE :
«C’EST LA DANSE DES PINGOUINS »
Voici enfin une nuit ou l’on n’a pas trop mal dormi,
et ça fait du bien ! Décidément, la ville de Queenstown nous fait vraiment
du bien… Départ donc tardivement de notre camping et de la ville en direction
des Milford Sounds. La route est longue pour atteindre ces fjords longeant la
mer de Tasman, situés à 300 Km « seulement » mais surtout à 5 heures
de route, tant celle-ci est escarpée. Nous arrivons donc sur place vers 15 h 30
et embarquons très rapidement pour l’un des nombreux bateaux proposant des croisières
sur le Fjord.
Celui que nous choisissons nous amène jusqu’à la mer de Tasman, et dont l’extrémité atteint les cotes de l’Australie, par la Tasmanie. Notre croisière d’un peu plus de deux heures est un vrai régal, et n’a rien à voir avec la dernière que l’on a faite à Kaikoura, qui a la fin ressemblait plus à un concert de "vomito" qu’a un tour de bateau… Ici, personne de malade : le bateau est plus calme, et le jeu est de rester le plus possible à l’avant pour recevoir les vagues déchaînées sur la figure…
Heureusement, la compagnie fournie de grosses vestes étanches, très pratiques… mais qui ne nous empêcheront pas d’être bien trempés. En plus de ce jeu très amusant, l’équipage nous informe de pleins de choses intéressantes tout en passant de temps en temps de la musique, comme cet arc-en-ciel apparaissant « comme par magie » au moment où le bateau nous plonge sous une superbe chute d’eau, avec la musique « Over the rainbow » en fond sonore… un super moment !
Il y en aura beaucoup d’autres, dont des rencontres avec des phoques paresseux mais surtout avec, pour la première fois, enfin, des pingouins, de vrais et mignons petits pingouins, dans leur milieu naturel, que l’on a pu apercevoir du bateau… nous étions ravi, et l’équipage passe à ce moment-là la chanson « C’est la danse des canards » provoquant l’hilarité de tous… on ne sait pas si la version anglaise de la chanson parle de « pingouins » à la place des « canards » de la version française, mais voir ses petites bêtes se dandiner sur cette musique, dans ce fjord magnifique, est vraiment un moment hors-du-commun !
Celui que nous choisissons nous amène jusqu’à la mer de Tasman, et dont l’extrémité atteint les cotes de l’Australie, par la Tasmanie. Notre croisière d’un peu plus de deux heures est un vrai régal, et n’a rien à voir avec la dernière que l’on a faite à Kaikoura, qui a la fin ressemblait plus à un concert de "vomito" qu’a un tour de bateau… Ici, personne de malade : le bateau est plus calme, et le jeu est de rester le plus possible à l’avant pour recevoir les vagues déchaînées sur la figure…
Heureusement, la compagnie fournie de grosses vestes étanches, très pratiques… mais qui ne nous empêcheront pas d’être bien trempés. En plus de ce jeu très amusant, l’équipage nous informe de pleins de choses intéressantes tout en passant de temps en temps de la musique, comme cet arc-en-ciel apparaissant « comme par magie » au moment où le bateau nous plonge sous une superbe chute d’eau, avec la musique « Over the rainbow » en fond sonore… un super moment !
Il y en aura beaucoup d’autres, dont des rencontres avec des phoques paresseux mais surtout avec, pour la première fois, enfin, des pingouins, de vrais et mignons petits pingouins, dans leur milieu naturel, que l’on a pu apercevoir du bateau… nous étions ravi, et l’équipage passe à ce moment-là la chanson « C’est la danse des canards » provoquant l’hilarité de tous… on ne sait pas si la version anglaise de la chanson parle de « pingouins » à la place des « canards » de la version française, mais voir ses petites bêtes se dandiner sur cette musique, dans ce fjord magnifique, est vraiment un moment hors-du-commun !
La croisière se poursuit et passe cette fois devant
une petite colonie d’otaries, puis le bateau nous amène jusque sous d’impressionnantes
chutes (la plus importante de tous en guise de clou du spectacle bien sur) qui
inonde littéralement tout l’avant… Cette fois-ci, nous avons préféré rester
bien au sec à l’intérieur, comme tous les autres passagers d’ailleurs…
De retour sur la terre ferme nous reprenons la route
et faisons une halte dans la ville de « Te Anau » manger notre seul
vrai repas de la journée puis reprenons le chemin de ce « road-trip »
inoubliable qui décidément nous offre chaque jour de nouveaux moments magiques…
JEUDI 8 NOVEMBRE :
« PHOQUES, PINGOUINS ET ANTARCTIQUE »
Journée
plutôt détente prévue aujourd’hui : point de croisière en bateau ou autre activité
nécessitant une ponctualité qui comme chacun sait n’est pas trop mon for… on
prend donc notre temps et quittons la ville d’Invertagill ou nous avons passé
la nuit en milieu de matinée. L’objectif ? Quitter la côte ouest, ou nous étions
ces derniers jours, pour rejoindre l’est, en empruntant la route la plus au
sud… vous suivez ?
Bref, cette route nous permet de longer la cote et
d’admirer de superbes points de vue : de l’autre côté de cette mer
semblant infinie se trouve tout simplement l’Antarctique, et rien que cette
idée nous impressionne ! Nous faisons un premier arrêt a Waipapa Point, ou
se trouve un phare ainsi que trois lions de mer sur la plage. Deux d’entre eux
jouent ensemble (est-ce la parade des amours ?) et sont actifs comme on
les a jamais vu… toujours aussi drôle de pouvoir ainsi les observer dans leur
milieu naturel… Un peu plus loin, nous faisons un nouvel arrêt ou vivrait
plusieurs espèces de pingouins, dont l’une serait la plus rare du monde… nous
ne croyons pas du tout en notre chance mais faisons quand même la balade,
plutôt sympa, sautant de rochers en rochers au bord de l’eau (il faut préciser
que ce sont des restes géologiques qui dateraient de l’époque du jurassique).
Alors que nous allions repartir, nous apercevons non loin de nous un… pingouin,
un assez grand pingouin en plus ; il est ici, sur l’un des rochers, tout
seul, et on se demande bien ce qu’il a en tête car est presque immobile pendant
une dizaine de minutes… une demi-heure plus tard, alors qu’il fait le
va-et-vient sur son rocher, semblant se demander s’il va oser sauter pour
retourner à l’eau, on finit par le laisser a son propre sort et reprenons la
route… On est vraiment heureux, ayant vu dans leur milieu naturel deux espèces
différentes de pingouins en deux jours !
Vers 15h, n’ayant toujours pas mangé, nous faisons une
pause sandwich au sommet d’un point de vue plutôt sympa, ou on essaiera
d’apercevoir, en vain cette fois, toutes sortes d’animaux marins…
Une dernière halte une centaine de Km plus loin nous
conduit cette fois hors des sentiers battus : une dizaine de kilomètres de
route non pavée nous permet d’atteindre une autre petite crique ou les pingouins
viennent mettre bas et nourrir leur bébé jusqu’à l’été… et encore une fois,
nous avons la chance d’en voir un seul, se dandiner sur toute la plage pour
rejoindre l’océan… Nous serions arrivés cinq minutes plus tard nous l’aurions
raté…
Toujours aussi contents d’en apercevoir, nous quittons
ensuite les lieux et cette fois-ci prenons la route jusqu’à notre destination
du jour : Dunedin, ville de plus de 110 000 habitants – rare grande
ville du pays, dynamisée par les nombreuses universités implantées ici (la première
de Nouvelle-Zélande y a été ouverte…)
Il est déjà assez tard lorsque l’on arrive, on se
contente alors de se poser dans un très sympathique pub pour faire la mise à
jour du blog puis d’un bon repas dans notre van… la visite de la ville se fera
demain !
VENDREDI 9 NOVEMBRE :
« UN MONDE DE CHOCOLAT »
Réveil bien plus ensoleillé que nous pensions, la
météo ayant annoncée de la pluie pour aujourd’hui, il fait encore un beau ciel
bleu… Mais très matinal : on a eu la bonne idée de se garer sur le parking
de la gare central ; le bâtiment est très beau, mais le premier train
passe à 6 h, et il nous parait interminable. Bref, après avoir quand même
somnolé jusqu’à 9 h, nous finissons par lever le camp et nous offrir un bon
petit dej, encore en plein air… plutôt insolite l’image de notre table et des
chaises de camping posées a cote des rails ! Mais très agréable…
Nous commençons la journée par la visite de l’usine
Cadbury, la célèbre marque de chocolat. Il faut savoir que dans les pays
anglophones et asiatiques, cette marque est une véritable institution, bien
plus qu’en France ou n’elle de propose que très peu de produit. Dans les supermarchés
Australiens et Néo-Zélandais, les rayons de tablettes de chocolats sont occupés
à 75 % de produits de cette entreprise ! Et tout fan de chocolat que je
suis, je ne pouvais pas rater cette visite –seule 2 de la dizaine d’usines du
groupe proposent une visite guidée… Cette dernière est plutôt intéressante, et
nous permet de voir d’assez près les machines de l’unité de fabrication (dont
l’une venant d’Allemagne et valant, selon notre guide, plus de 60 millions de $)
Les explications semblent intéressante mais difficilement compréhensibles pour
les non-anglophones que nous sommes, ayant du mal à se concentrer avec le bruit
permanent des machines. Mais l’ensemble est quand même très plaisant, plutôt
bon enfant, et le clou du spectacle est la chute d’une tonne de chocolat dans
le silo géant au couleur violet, emblème de la marque. Nous continuons ensuite
la journée par une sympathique balade de la ville, en faisant une halte à
l’église presbytérienne ou l’on aura une discussion avec un type bien sympathique.
En fin d’après-midi, nous reprenons notre route en
direction de notre destination finale : Christchurch, qui est située à 360
Km de là tout de même. Une assez longue route nous attend donc, que nous
finirons demain matin, car, fatigués, nous nous arrêtons a une centaine de Km
de l’arrivée pour manger et passer la nuit… notre dernière dans ce van, ce qui
est loin de nous rendre nostalgique, plutôt contents au contraire de laisser ce
lit en bois a quelqu’un d’autre !
SAMEDI 10 NOVEMBRE :
« CHRISTCHURCH, VILLE MEURTRIE »
C’est aujourd’hui que nous atteignons notre destination finale dans ce marathon Néo-Zélandais : après près de 4900 Km nous ayant permis de traverser des paysages magnifiques, nous arrivons ce midi dans la ville de Christchurch, 300 000 habitants. C’est entre autre ici qu’a eu lieu la coupe du monde de Rugby l’an dernier et c’est surtout ici qu’a eu lieu deux gros tremblements de terre en 2010 et 2011. Ayant vu comme tout le monde l’info aux journaux télévisés, on est loin d’imaginer ce qu’a pu être ces catastrophes sur le terrain. Avant d’arriver ici, nous avions donc réservé une chambre d’hôtel pour nos deux dernières nuits. Évidemment, nous avons choisi un emplacement stratégique, au beau milieu du centre-ville. Malheureusement, en arrivant sur place, on s’aperçoit vite qu’il n’y a plus vraiment de centre-ville. C’est en effet ici que se situe l’épicentre du séisme de février 2011, la plus forte réplique, qui a fait près de 200 morts. Lorsque l’on voit les débris, les immeubles écroulés ou ne tenant plus que par miracle, les églises complètement détruites et à chaque coin de rue des bouquets de fleurs accrochés aux rares façades encore debout, on imagine à quel point le drame a dû être dur pour les habitants, et le ressentir de l’intérieur n’a rien à voir avec ce que l’on voit aux infos… L’hyper centre d’une grosse ville, censée fourmiller de monde un samedi midi est de fait pratiquement désert, et les grillages installés aux extrémités de la plupart des rues laissent à penser que le drame est survenu la veille… En réalité cela fait près de deux ans et très peu de choses ont bougé depuis ; les dégâts sont évalués a près de 8 milliards d’euros et prendront jusqu’à 10 ans pour être reconstruits et devenir alors un mauvais souvenir…
En attendant,
nous nous rendons à notre hôtel, un des bâtiments, avec quelques autres, à
avoir été épargné… Dès l’entrée, une pancarte affiche tout de suite la couleur :
« ce bâtiment a été audité et est
apte à accueillir du public » Nous voilà rassuré, d’autant que celui
d’à côté, pourtant attenant au notre
-mais plus ancien- est flanqué d’un message disant l’inverse « en raison d’instabilité de ses
fondations, ce bâtiment ne peut plus accueillir de public » : la
vue par les fenêtres est saisissante : il s’agit d’un restaurant, les
tables sont encore en place avec dessus les assiettes et les couverts près a accueillir
les clients, et sur le tableau en craie le menu du jour… sauf que c’est celui du
22 février 2011, jour du drame… comme si le temps s’était depuis arrêté...
Après avoir pris possession de notre chambre, on file
chez le loueur pour rendre le van… finit la vie de nomades : à partir de
maintenant ce sera petit motel chaque soir. On est donc pas mécontent de rendre
ce dernier qui nous aura quand même plutôt bien accompagné durant ce trip, bien
que la partie « couchette » était particulièrement inconfortable…
Je fais ensuite un saut chez le coiffeur car il est
grand temps de couper toute cette touffe que j’ai sur la tête (la dernière fois
remontant à Darwin, ce qui fait quand même presque deux mois…) et j’en profite
pour discuter avec la coiffeuse… cette dernière ne s’étonne pas trop des
tremblements de terre car il peut survenir de petites secousses 2 à 3 fois par
semaine… la dernière remontant a… hier ! « Vous l’avez pas ressentie ? » me
demande-t-elle, amusée… elle prend en revanche un ton plus grave quand elle
m’explique que le bâtiment en face du centre commercial s’est effondré le jour
du « gros tremblement de terre » tuant plusieurs personnes…
Nous passons la fin d’après-midi dans notre chambre
pour faire des lessives puis sortons manger… mais, contrairement à ce qu’on
pensait, le petit resto conseillé par le Lonely fait également parti de la zone
la plus touchée et n’existe donc plus non plus… on fait alors la rencontre de
trois Néo-zélandaises habitantes de la ville qui nous propose de nous
accompagner au resto le plus proche. On discute donc avec elles et elles nous
explique qu’il n’y a plus rien dans le centre depuis la catastrophe et qu’il n’y
a pas de nouveau centre-ville « temporaire » que c’est une ville
morte et qu’il n’y a pas grand-chose à y
faire. Malgré les apparences elles gardent le sourire et font quand même
la fête et quand on leur demande si elles n’ont pas peur de vivre ici, leur réponse
est sans appel : « peur… non,
c’est comme ça c’est tout. Si ça doit arriver de nouveau, ça arrivera… Mais on espère
que ça n’arrivera pas. »
Elles, comme les autres personnes croisées aujourd’hui,
semblent donc toutes être plutôt fatalistes face ce risque et sans forcément
avoir envie de partir…
Nous finissons, grâce à elles, par trouver un
restaurant mais nous aurons surtout, tout au long de la journée, fait de
sacrées rencontres... Ce qui est sûr, c’est qu’à l’ avenir, on ne suivra plus
les infos de la même façon…
DIMANCHE 11 NOVEMBRE :
« DES CONTAINERS MOBILES »
Nous profitons aujourd’hui d’une chambre très confortable pour faire la grasse-matinée… départ de l’hôtel donc vers 12h seulement pour manger. Mais un dilemme se pose : on a autant envie de petit dej que de salé. On décide alors de « bruncher » et donc de manger à l’anglaise. Des œufs pour Marianne et une sorte de sandwich du matin pour moi, qui d’ailleurs fut très bon. Expérience plutôt sympa. Nous nous promenons alors dans la ville, faisons des photos des dégâts provoqués par le tremblement de terre puis, alors qu’on s’attendait à ne plus rien voir - ni personne - on entend au loin de la musique Live. On s’approche et découvrons alors tout un nouveau quartier remplaçant finalement le centre-ville détruit. Ici, alors que quelques rues plus loin la ville est quasi-déserte, ça grouille de monde. Quelques touristes mais surtout beaucoup de locaux qui sortent et profitent de leur ville. Les habitants d’ici veulent tourner la page et participer au renouveau de Christchurch. Le nom du quarter ? « ReStart » signifiant « Recommencement » : tout un symbole, que l’on croise dans le regard des gens ou même dans leur déclaration lorsqu’on leur pose la question. De nombreux magasins, bars et kiosques ont été installés ici et ont la particularité d’être des containers mobiles. Très pratique pour reconstruire une ville rapidement… d’autant qu’ils sont plutôt sympa, de bonne qualité, de toutes les couleurs, et certains avec « toit-terrasse » ! On fait quelques achats et écoutons le concert. Pendant six mois, un festival d’art est proposé avec des animations musicales presque chaque jour. La ville de Christchurch ne veut pas voir son centre-ville mourir et fait tout pour divertir ses visiteurs.
Au bout de cette rue plutôt animée se trouve de
grandes palissages interdisant le passage et bloquant l’accès a tout le reste
du quartier : trop de dégât ici, la plupart des immeubles ont été détruits
et seul un apparaît dont seul les derniers étages se sont effondrés. La vision
de ce bâtiment rappel l’intensité de la secousse et une grue s’efforce
visiblement de retirer tous les gravats des derniers étages (pour une raison
qu’on ignore d’ailleurs). Il faut préciser que les services de la ville
semblent être mobiliser 24 h 24 car certaines personnes travaillaient sur un
autre chantier hier soir, assez tard, alors qu’on rentrait à notre appart’, et
d’autres travaillent aujourd’hui, dimanche.
On ressent vraiment une certaine émotion dans cette ville ; on se dit que la plupart des personnes que l’on croise ont vécu une histoire forte lors de ce drame, ou étaient-ils lorsqu’il s’est produit, peut-être ont-ils perdus leur business, leur job ou pire encore un de leur proche…
On continue de notre cote notre balade aux jardins botaniques,
parait-il assez célèbre dans tout le pays, et effectivement très beaux,
traversés par la rivière qui serpentent dans toute la ville et offrant de
belles pelouses ombragées.
Ce sera notre dernière promenade en Nouvelle-Zélande
car le temps passe –et le ciel menace – et nous retournons donc à notre
appartement pour boucler les valises (un grand moment !) et préparer nos
prochaines aventures, en Amérique du Sud…
BILAN DE LA NOUVELLE-ZELANDE
Un bilan
rapide car il est tard et il y aurait tant à dire… Ce que nous avons préféré,
sans le moindre doute, ce sont les routes en général. Tout au long du trajet,
du Nord au Sud, les bords de mer et les montagnes, elles nous ont offerts des
paysages a coupé le souffle. Il n’y a aucun mot pour décrire réellement ce que
l’on voit au fur et a mesure des kilomètres qui s’égrènent. Il faut aussi parler des habitants du pays, d'une incroyable gentillesse dans leur ensemble, un peu rustre de premier abord pour la plupart, et avec quand même quelques rencontres, dans certains restaurants ou commerces, décevantes, agressives et peu souriantes... de ce cote la, l'Australie reste toujours incontestablement le pays le plus accueillant.
Difficile de
choisir et probablement incorrect tant il y en a eu mais celles qui nous vient
a l’esprit tout de suite sont :
1) La route des 50 tournants – Nord de l’ile du Nord
2) La route du Mont Tongariro à Wellington – Sud de l’ile du Nord
1) La route des 50 tournants – Nord de l’ile du Nord
2) La route du Mont Tongariro à Wellington – Sud de l’ile du Nord
3) La route des Lacs – Sud-Ouest de
l’ile du Sud
4) Et je pourrais en ajouter au moins
deux autres qui me viennent a l’esprit mais bon, c’est un Top3, alors…
STEVE – MES 3 ACTIVITÉS PRÉFÉRÉES
La encore, très difficile a choisir, voici en vrac...
1) Les routes (Ok, on sait…
2) Le ski sur le Mont Ruapehu
3) Les phénomènes géothermiques de
Rotorua
MARIANNE – MES 3 ACTIVITÉS PRÉFÉRÉES
1) Les Fjords des Miilford Sounds
2) Les SandsDunes de l'ile du Nord
\ 3) La randonnée (si, si !) du Mont Tongariro
NOTRE VILLE PRÉFÉRÉE :
Incontestablement Queenstown :
ville dynamique à taille humaine, animée, lac magnifique, montagne, ski,
divertissements en tout genre, tout y est…
CE QUE L’ON A MOINS AIME
1) La pluie a Auckland
2) Le climat assez froid, bien qu’on
ai eu de la chance niveau ensoleillement
3) Notre van et surtout son lit en bois
qui nous a cassé le dos !
NOS PHOTOS DE LA
NOUVELLE-ZÉLANDE
NOUVELLE-ZÉLANDE
(Diaporama en Flash, ne fonctionne pas sur Iphone et Ipad -
Pour les utilisateurs Apple, essayez de cliquer ici
Pour les utilisateurs Apple, essayez de cliquer ici
le voyage continue pour vous mais pour nous aussi, nous attendons la suite avec impatience(on pensait le Mordor beaucoup plus haut!) en attendant il y a une émission sur la NZ sur France 5 à 16he30, bonne route lUNA ET TITI
RépondreSupprimerSuper!
RépondreSupprimerOn voyage un peu avec vous, ça fait du bien.
Gros bisous.
Tung & Laeti
Ah que d'avantures dans ce si beau pays ! heureusement que nous aimons la lecture car votre blog fourmille d'informations et de détails : la description des paysages, les animaux domestiques ou sauvages rencontrés, vos émotions, vos déceptions, la trilogie des seigneurs des anneaux (on est fan !) les Hobits sortent bientôt en France, au fait qu'est ce que c'est le migoreng ? Par contre pas beaucoup d'annecdotes sur les kiwis, avez-vous eu des contacts ? On attend la suite avec impatience gros bisous Titi et Luna
RépondreSupprimerSuper beau!!! Bisous
RépondreSupprimerHello les jeunes
RépondreSupprimerJe termine à l'instant le visionnage des photos...
Pour répondre à votre curiosité et après pas mal de recherche (SI, SI !!!!!!!) je pense que cet arbuste pourrait être un azalée.
Je vous retrouve au Chili pour la suite de votre périple.
BIZZZZZZZ LN